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Ajbouni : on ne peut résoudre la crise économique sans remédier à l'enclavement politique
Publié dans Business News le 21 - 12 - 2023

Le dirigeant au sein d'Attayar, Hichem Ajbouni, a affirmé, jeudi 21 décembre 2023, que la crise économique en Tunisie ne pourrait être résolue avant de remédier à l'enclavement politique créé par le président de la République Kaïs Saïed au lendemain du 25-Juillet.
Invité de Wassim Ben Larbi dans l'émission Expresso sur Express FM, il a avancé que la situation économique du pays avait empiré depuis deux ans. Selon ses dires, il faut se réunir autour d'une même table pour espérer s'accorder sur ce qu'il faut faire pour sauver le pays, « que dire si le pays est divisé », a-t-il indiqué. « La moitié de la Tunisie est en train d'inciter contre l'autre moitié. C'est la guerre de tous contre tous avec un discours belliqueux du côté du président de la République qui devrait représenter l'unité dans le pays », a-t-il déclaré.


Hichem Ajbouni a souligné qu'il y avait plusieurs façons de mener la guerre à la corruption mais sans mettre l'ensemble du pays à l'arrêt, notant que le 25-Juillet n'a point restauré l'espoir tel qu'avance le président de la République. Bien au contraire, d'ailleurs le nombre de migrants irréguliers tunisiens a doublé depuis le 25-Juillet, selon ses dires. « C'est le chaos total à tous les niveaux. Nous avons normalisé avec la médiocrité ! », a-t-il martelé expliquant que le pays est en proie à des problèmes structurels profonds.
L'ancien député a avancé que les finances publiques étaient relativement équilibrées en 2010 car le pays produisait alors cent mille barils de pétrole par jour et huit millions de tonnes de phosphate, ce qui couvrait la faiblesse de la valeur ajoutée de l'économie nationale. « Le jour où la courbe s'est inversée, on s'est retrouvé dans un contexte économique à faible valeur ajoutée en plus du déficit énergétique », a-t-il affirmé notant que le « déficit chronique du budget » est dû à l'augmentation vertigineuse du budget alloué à la compensation et les montants consacrés à financer les entreprises publiques qui ne sont plus en mesure de renflouer les caisses de l'Etat. « En dépit de cela, on a continué dans la même approche fiscale », a-t-il ajouté.
Etablissant une comparaison entre la loi de finances de 2011 et celle de 2024, il a précisé que les recettes fiscales avaient augmenté passant de 12,6 milliards de dinars à 44 milliards de dinars. De même pour les salaires qui sont passés de 7,3 milliards de dinars à 23,7 milliards de dinars, alors que le pouvoir d'achat a largement chuté. Pour les dépenses en investissement, le budget alloué est passé de 4,1 milliards de dinars, soit 26% du budget de l'Etat en 2011 à 5,3 milliards de dinars, soit 6,8% du budget de l'Etat pour l'année 2024.


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