L'ancien membre de l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), Sami Ben Slama est revenu sur l'absence de recours visant les résultats de l'élection présidentielle du 6 octobre 2024. Dans une publication Facebook du 14 octobre 2024, Sami Ben Slama a indiqué qu'il n'y avait pas lieu de se réjouir de l'absence de recours. Il a rappelé que trois candidats n'ont pas pu participer à la course à Carthage, même après avoir obtenu gain de cause auprès du tribunal administratif et qu'un qautrième se trouvait en prison. Les trois premiers sont Mondher Zenaidi, Abdellatif Mekki et Imed Daïmi. L'Isie avait décidé de rejeter la décision du tribunal administratif et de ne pas les réintégrer à la liste des candidats à la présidentielle.
Sami Ben Slama a, également, indiqué que ces derniers ont complètement été éjectés de la présidentielle et à quelques jours du scrutin à la suite du vote express d'une loi portant sur les litiges électoraux par l'Assemblée des Représentants du Peuple. Il a qualifié la chose d'exclusion arbitraire. L'ancien membre de l'Isie a rappelé que même en ayant été réintégrés à la course par le tribunal administratif, ces candidats ont été interdits de déposer des recours visant le refus de l'Isie d'appliquer cette décision. Sami Ben Slama a, par la suite, rappelé que le candidat à la présidentielle, Ayachi Zammel, a été emprisonné depuis le 5 septembre 2024.