A l'occasion de la Journée internationale de la maladie de Parkinson, docteur Faycel Hentati, spécialiste des maladies neurologiques et chef service à l'Institut National de Neurologie, a déclaré que selon les dernières études et recherches effectuées, 10% des personnes atteintes du syndrome de Parkinson développent cette maladie à cause des gènes qui leurs sont transmis. Dr Hentati a expliqué, dans ce même contexte, que ces études ont également permis d'identifier 14 types de gènes pathogènes responsables de la maladie de Parkinson laquelle affecte 1% de la population mondiale âgée de plus de soixante ans.
Le chercheur a affirmé qu'il supervisait depuis quelques années de nombreuses recherches et études sur l'aspect génétique de cette maladie en Tunisie, ce qui lui a permis de faire la lumière sur ses causes et d'initier un débat sur les différentes méthodes de traitement.
Le Syndrome de Parkinson est, en effet, une maladie chronique qui apparait souvent à partir de 5o ans. C'est l'une des maladies les plus connues, après la maladie d'Alzheimer. Elle affecte les nerfs et est diagnostiquée à l'apparition de certains symptômes, notamment des tremblements, lenteur des mouvements et une raideur musculaire. La maladie se développe lentement, sur une période allant de 5 à 10 ans, et génère une paralysie après avoir perdu le contrôle des muscles. Malgré une nette amélioration dans les méthodes thérapeutiques grâce aux progrès réalisés dans le domaine de la recherche scientifique pendant les dernières décennies, les causes de la maladie de Parkinson demeurent inconnues. En effet, ce syndrome se rapporte à une foule de facteurs, y compris des facteurs génétiques et aux conditions du développement de la maladie qui varient d'un patient à un autre. Les seuls traitements disponibles, pour la maladie de Parkinson sont les interventions chirurgicales et l'utilisation d'un certain nombre de médicaments pour réduire les symptômes de la maladie et retarder le développement uniquement. Les médecins recommandent à un patient atteint du syndrome de Parkinson l'exercice d'une activité sportive régulière pour se détendre et évacuer le stress, l'exposition à la lumière du soleil afin de réduire le manque en vitamine "D", l'adoption d'un régime alimentaire approprié et la consommation de quantités suffisantes d'eau. Notons qu'une équipe médicale dirigée par un médecin spécialiste tunisien en neurochirurgie, Dr Bachir Jarraya, a pu en 2009, après 4 ans de recherche à l'hôpital "Henry Mondor" à Paris, administrer un nouveau traitement. Ce médicament est directement injecté dans le cerveau pour réactiver la Dopamine dont le manque provoque la maladie de Parkinson.