Tweet Share TUNIS (TAP) - Le mouvement Ennahdha, le parti dominant à l'Assemblée nationale constituante, après les élections du 23 octobre 2012 et qui conduit la troïka au pouvoir, se prépare pour la tenue, à partir de jeudi, son 9ème congrès général qui se déroule, pour la première fois publiquement, en Tunisie, après avoir été interdit, pour plus de trois décennies. Le président de la commission de préparation du congrès, Riadh Chaâibi, a indiqué à l'agence TAP que de nombreuses questions seront discutées, au cours de ce congrès qui dure quatre jours, notamment la présentation de la conception du parti pour l'Etat tunisien et son régime politique, la question du consensus et des alliances politiques, au cours de cette période transitoire vécue par le pays. Il a ajouté qu'il "y a une volonté d'élever les coalitions au niveau d'alliances stratégiques" en raison du besoin d'une démocratie consensuelle exigeant des coalitions à long terme". Le congrès qui doit élire une direction du parti pour la prochaine étape est organisé sous le thème "Notre avenir est entre nos mains", après le parachèvement du renouvellement des 261 bureaux locaux et régionaux du parti et l'élection de 1300 congressistes qui vont discuter quatre motions. La première est la motion générale qui doit définir l'orientation du parti, sa vision d'avenir et sa lecture de l'étape actuelle et de la situation politique générale dans le pays, alors que la deuxième est la motion politique qui va exposer le point de vue du parti concernant l'opération politique. La troisième est la motion sociale et la quatrième est la motion interne sur la base de laquelle, le parti va parachever ses fondements juridiques et organisationnels et mettre en place ses statuts et son règlement intérieur. Le mouvement Ennahdha a convié à son congrès plusieurs personnalités politiques de l'intérieur du pays et de l'étranger, notamment le président du bureau politique du mouvement palestinien Hamas, Khaled Mechâal, le secrétaire général du Front de libération nationale algérien, Abdelkrim Belkhadem, le président du conseil transitoire libyen, Mustapha Abdeljelil, et le président du parti Oumma soudanais, Sadok El Mehdi. Tweet Share Suivant