La programmation quotidienne de nos chaînes télévisées a subi, à la suite des agressions israéliennes sur la ville de Gaza, en Palestine, des changements constants depuis dix jours. En signe de deuil et de solidarité avec le peuple palestinien frère, on ne chante plus sur nos chaînes télé. On regarde les infos, des documentaires ou on revoit des émissions culturelles de dialogue. Les talk-shows ne sont pas supprimés, tant que la musique n'y est pas. La musique? C'est le bruit et le son des canons et des bombes qui s'abattent sur Gaza, qu'on entend plutôt. Un massacre au quotidien, qui a fait plus de cinq cents morts et des milliers de blessés qui risquent la mort, suite à l'absence de soins interdits par Israël! La soirée du Réveillon a été supprimée. Il n'y avait pas photo, car Israël a plongé le monde arabe dans la tristesse et dans le deuil. Sa machine à tuer de pauvres gens n'épargne personne. Les images des actes inhumains, perpétrés par l'armée israélienne, par batailles aériennes et terrestres interposées, ne trompent pas. La haine et le mépris sont monnaie courante chez les envahisseurs sionistes. La barbarie est comparable à un film d'horreur. Le scénario d'une mort annoncée a été savamment écrit. Un film qu'on ne veut plus revoir, car montrant comment on ôte la vie sauvagement, sans parfois savoir pourquoi. Israël invoque ses actes de tuerie et de destruction généralisée par l'auto-défense contre «Hamas». Il veut plutôt se «débarrasser» des membres de ce mouvement politico-religieux. Mais pour l'anecdote, car faut-il rire de l'absurdité de cette guerre et de la vie elle-même, il faut «vivre et laisser mourir», pour reprendre le titre d'un film de James Bond. «C'est moi qui ai raison, vous ne méritez que la mort, si vous semblez exister!» semble crier haut et fort Israël. La déraison, en somme. Et pour le moment, le massacre continue et nos chaînes télé se solidarisent avec les habitants de Gaza. Un acte symbolique qui ne va certainement pas panser les blessures des blessés, abandonnés à leur sort, mais qui marque une position contre la guerre et contre la tuerie barbare à Gaza.