Sans être obligés d'aller sur place, les images apocalyptiques, diffusées par toutes les chaînes de télévision sur les bombardements aveugles perpétrés par l'aviation de guerre israélienne sur la ville palestinienne de Gaza, montrent toute la sauvagerie, la portée inhumaine, voire anti-raciale d'Israël contre la Palestine. Tuer, en quelques secondes, plus de trois cents personnes et blesser, gravement, plus de sept cents autres, est un acte barbare, horrible et honteux, que reçoit Israël «en pleine gueule»! Ce pays, qui se targue d'avoir la meilleure «démocratie» au monde (sic!) poursuit les membres et les sympathisants du mouvement «Hamas» jusque dans leur cuisine! Quelle que soit l'appartenance religieuse, aussi radicale, soit-elle, de «l'ennemi», les conventions et les droits internationaux ne permettent point un tel acte lâche, qui réduit un pays indépendant, Israël, pour ne pas le nommer, à un tueur en série, de pauvres gens, désarmés, de surcroît. Pour ne pas être dément, comme Israël, les factions armées des Palestiniens n'ont pas encore l'arsenal de guerre détenu par les Israéliens au pouvoir. Un conflit insensé, où toutes les batailles annoncées, ou qui surviennent à l'improviste, sont un désastre pour les Palestiniens. Certes, il existe des dialogues de paix «bidons» faut-il enfin l'avouer, car n'aboutissant qu'à de nouveaux conflits encore pires que leurs précédents. Et la paix? C'est l'adage de tous les sages de ce monde. Car, sitôt qu'un accord de paix est signé et auquel les parties en crise ont abouti, qu'une nouvelle escalade de violence s'installe. Des morts, des bains de sang, des cris, des larmes, un peuple ahuri, constituent le tableau macabre d'un bombardement inhumain. Jusqu'où ira ce conflit qui dure et perdure? La folie des armes s'empare des Israéliens au pouvoir. La déraison appelle la déraison. Le monde dénonce à travers le Conseil de Sécurité. Les pays arabes en font autant, dénoncent, se réunissent à tous les niveaux pour se concerter et condamner les actes barbares des «ténors de la bêtise», dixit Louis Aragon. Et la comédie continue. Qui a tort? Qui a raison? L'auto-défense, proclamée par Israël, est inacceptable, dans ce cas précis. C'est à en perdre la tête, dans une situation aussi confuse que triste. Espérons que les belligérants sauront raison garder et que la paix règne enfin en Palestine, malgré toutes les années de crises et de conflits meurtriers.