535 cas de fraude ont été relevés lors des épreuves du baccalauréat, a indiqué le ministre de l'Education, Hatem Ben Salem dans une déclaration accordée à Jawhara FM, hier, et ce malgré le lancement d'une campagne de sensibilisation des élèves des classes terminales aux risques encourus en cas de tentative de fraude. Toutes les tentatives de fraude électronique ont été déjouées et les candidats ont été ainsi interdits de stylos magiques, de fausses lunettes optiques et surtout des fameux portables. Mais au fond, pourquoi tu triches ? Qu'est-ce qui motive ou incite certains candidats à frauder ? Si la méthode change, la triche est aussi vieille que l'examen. Les enseignants chargés de la surveillance avaient redoublé de vigilance pour empêcher toute tentative de fraude de la part des candidats dont la plupart tentent de profiter de la moindre inattention ou distraction du professeur-surveillant pour tricher : jeter un coup d'œil sur la copie du voisin, passer un bout de papier à l'un des camarades, souffler un ou deux mots à l'un, faire un geste intentionnel à l'autre. Un professeur d'histoire géographie nous a précisé que certains candidats trichent parce qu'ils ont un trou de mémoire : « le candidat n'a pas la réponse à une question posée.