Ils sont 30 044 candidats à prendre hier au concours de la Neuvième pour 3175 places disponibles dans les lycées pilotes alors que 532 candidats passeront les examens pour le diplôme de fin d'études de l'enseignement de base technique. Depuis la décision de rendre le DFEEB facultatif en 2002, le nombre de candidats a chuté, ils ne sont plus qu'une trentaine de milliers qui se présentent à l'examen depuis 2011 ( soit environ le tiers des inscrits en neuvième année de l'enseignement de base), alors qu'ils étaient environ 160 000 en 2001. L'examen n'est plus un enjeu que pour les bons élèves qui veulent rejoindre un des lycées pilotes et pour une autre catégorie d'élèves qui veulent tester leur niveau et expérimenter ce type d'épreuve en vue de se préparer à l'examen du baccalauréat. Ce concours entamé dans 267 centres comportera cinq épreuves dont trois de langues (arabe, français et anglais) et deux épreuves scientifiques (mathématiques et sciences) pour les candidats du diplôme d'enseignement de base. Pour le diplôme de l'enseignement de base technique, les candidats seront testés sur cinq épreuves : l'arabe, l'anglais, le français, les sciences physiques et les mathématiques .La proclamation des résultats aura lieu le 7 juillet 2017. Il s'agit d'un concours facultatif qui pourrait ouvrir les horizons aux plus brillants puisqu'il leur permettra d'accéder aux écoles pilotes. Les élèves ont donc passé, hier, les épreuves d'arabe et d'anglais. Ahmed estime que l'épreuve d'arabe a était à sa portée. «J'ai trouvé le sujet trop facile». Idem pour Manel qui n'a pas trouvé le sujets compliqué, d'autant qu'il était en rapport avec le programme. Pendant que les candidats discutaient et papotaient en groupes en attendant l'épreuve d'anglais, plusieurs passants semblaient intéressés et curieux sur les sujets d'examen «faciles ou pas faciles ?» Selon l'avis d'un professeur d'arabe, le sujet était abordable, il suffisait d'appliquer le plan d'un texte bien organisé avec des arguments bien articulés. Nabil, un jeune, indique toutefois que c'est au niveau du barème que s'installe la crainte. Dhouha souligne pour sa part que «l'épreuve d'arabe nécessite un minimum de maîtrise de la langue pour pouvoir bien répondre aux questions et élaborer un bon essai». A 11h300, ce fut la sortie de tous les candidats après l'épreuve d'anglais.Les opinions étaient mitigées parmi les candidats, toutes branches confondues. Certains étaient contents, d'autres mécontents. Les uns se plaignaient de la longueur du sujet et du manque de temps, les autres de la difficulté des exercices proposés. Nos candidats auront à passer ce matin de 8 à 10h00 le français et les sciences de la vie et de la terre de 10h30 à 11h30 . Pour les candidats au diplôme de fin d'études de l'enseignement de base technique, ils passeront de 8 à 9h le français et clôtureront leur deuxième journée par l'épreuve des sciences physiques