Seifeddine Makhlouf, avocat du salafiste Anouar Laaroussi, a appelé à la libération de toutes personnes arrêtées, appartenant au courant salafiste, en attendant leur procès et que leur culpabilité soit prouvée. Me. Makhlouf a, également, dénoncé, ce lundi 19 novembre 2012 sur les ondes de Mosaïque FM, certaines procédures qu'il faudrait revoir dans la justice tunisienne, dont la notion de mandat de dépôt et la détention préventive. Notons que l'avocat a tiré à boulets rouges sur les médias. Il a même nommé les journalistes un à un de Haythem Mekki, à Noureddine Ben Ticha en passant par Naoufel Ouertani et Sami Fehri, producteur arrêté depuis plus de deux mois. A l'attention du pourfendeur, ce sont ces mêmes personnes qui ont milité pour que tout citoyen tunisien ait droit à la parole. Votre passage sur antenne et le ton intempestif que vous avez utilisé - voire votre emportement- administre la preuve que les médias jouent convenablement leur rôle.