INFOTUNISIE - De tout temps, la Tunisie a misé sur son capital humain pour pousser ses œuvres de développement en vue de s'assurer une place de choix dans le concert des nations. Les efforts ont été, depuis, orientés vers l'éducation et la formation visant plus de perfectionnement et d'affinement. A tout labeur tout honneur. C'est ce que l'on peut avancer par rapport à la récente élection du professeur émérite à l'Ecole d'ingénieurs de Tunis, à l'Académie des sciences, Institut de France, parmi 18 nouveaux associés comptant quatre femmes dont un Prix Nobel. Grand spécialiste, de l'hydrologie des pays arides et des aquifères géants du Sahara, M. Besbes a été l'expert en modélisation du Système aquifère du Sahara Septentrional (SASS), l'un des projets phares de l'OSS, destiné à faire le bilan des nappes de cette région. Il a, également, été distingués par des publications de référence, honorés par des Médailles et des Prix prestigieux. S'attardant sur son élection au sein de cette Institution de renommée mondiale, M.Besbes a assuré au journal « Al Hurria » qu'elle vient en honorable couronnement à son labeur et en hommage à tous les savants tunisiens ainsi qu'à la valeur de la recherche scientifique tunisienne, constamment soutenue par le Chef de l'Etat. Abordant, sa spécialité (les eaux et la science de la nappe phréatique), l'académicien tunisien, a affirmé que Tunisie a réalisé une évolution considérable dans ce domaine, surtout, au niveau des stratégies adoptée en matière d'économie d'eau, en fonction des décisions présidentielles y afférentes. Il a, de surcroit, noté que l'Académie fondée par le Roi Louis XIV en 1666, compte, à présent, 240 membres répartis en 144 Associés étrangers et 112 Correspondants, pour constituer deux divisions incluant chacune quatre sections. La première division comprend les sections de mathématique, de physique, de mécanique et informatique, et des sciences de l'univers. La deuxième division comprend les sections de chimie, de biologie moléculaire et cellulaire, génomique, de biologie intégrative et de biologie humaine et sciences médicales. Par ailleurs, selon divers rapports de suivi, consacrés aux nouveaux élus, ces derniers admettent comme points communs : un esprit inventif et des intérêts éclectiques, qui contribuent au décloisonnement des disciplines scientifiques. Leurs travaux de recherche irriguent les techniques contemporaines et accompagnent les évolutions sociétales.