L'ancien ministre et candidat à la prochaine présidentielle, Mondher Zenaidi, a réagi, vendredi 5 juillet 2024, à l'arrestation du président de l'Union populaire républicaine (UPR) et candidat pour la présidentielle, Lotfi Mraihi, et à la décision de retrait de l'article de la Tap annonçant sa candidature. Pour M. Zenaidi, l'arrestation de Lotfi Mraihi le jour de l'annonce de la date de la présidentielle révèle « l'état de confusion dans lequel se trouve le président sortant, et nécessite en même temps l'expression d'un soutien et d'une solidarité absolus avec le président de l'UPR et avec tous ceux qui ont été ou sont en train d'être exclus de la compétition, soit par arrestation, soit par des poursuites judiciaires, soit par des lois électorales ». Et de profiter de l'occasion pour renouveler l'appel à mettre fin au harcèlement judiciaire et aux mesures arbitraires à leur encontre, à libérer tous les prisonniers d'opinion et à permettre à ceux qui le souhaitent d'exercer leur droit de se présenter à l'élection présidentielle. « Mon annonce de candidature à l'élections présidentielle à la date du 4 juillet est intervenue dans un climat de répression, d'intimidation et de recours aux moyens de l'Etat pour faire pression sur les candidats à cette élection cruciale. La décision de retrait de l'article de l'annonce de ma candidature par l'agence de presse Tap, comme indiqué dans le communiqué de la section du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) au sein de l'agence ainsi que l'annulation de la couverture de la conférence de presse du Parti destourien libre (PDL) n'est qu'un nouvel épisode dans la série de la répression des libertés et du droit du citoyen à des médias intègres et impartiaux », a-t-il poursuivi dans un post Facebook. Et de marteler : « Pour ma part, chaque jour où les crises de mon pays s'aggravent dans tous les domaines, où les injustices contre les voix libre augmentent, où s'accroît la politique de la fuite en avant et de monopolisation du pouvoir ainsi que le désir de prolonger les souffrances de notre peuple pour cinq nouvelles années, ma détermination et mon insistance à mobiliser les Tunisiens et les Tunisiennes pour faire des prochaines élections celles du sauvetage, de l'espoir pour le changement et d'une Tunisie meilleure augmentent ».