Le porte-parole du Tribunal de première instance de Gafsa, Halim Abeda a indiqué dans une déclaration médiatique, dimanche 30 janvier 2022, qu'une femme portant le Niqab avait injecté une substance inconnue à une fillette de neuf ans, originaire de la région de Lala au gouvernorat de Gafsa. Le porte-parole du Tribunal de première instance a précisé que la petite fille a reçu l'injection au niveau de l'épaule, ajoutant qu'elle est actuellement à l'hôpital régional Houcine Bouzaiene sous surveillance médicale, bien que les résultats préliminaires des analyses se soient avérés négatifs. Halim Abeda a ajouté que les enquêtes se poursuivent encore, précisant que les premiers éléments indiquent que la femme en question n'est pas originaire de la ville.
Le ministère de la Famille, de la Femme, de l'Enfance et des Séniors a révélé que sept enfants mineurs, avaient reçu des injections par des personnes inconnues à proximité d'établissements d'enseignement par des inconnus. Ces injections ont nécessité leur transfert à l'hôpital, toutefois, les résultats préliminaires des analyses ont révélé l'absence de toute substance suspecte ou dangereuse. Selon le délégué général de la protection de l'enfance, les derniers délais fixés pour les résultats définitifs des analyses varient entre quinze et vingt jours à partir de la date des prélèvements. Cependant, l'impact des injections inconnues sur la santé des élèves ne peut être déterminé qu'après le rapport définitif des expertises du médecin légiste.