Les entraîneurs tunisiens n'ayant plus la côte après les malheureuses expériences avec Sami Trabelsi et Nabil Maaloul, le choix de la fédération tunisienne de football s'est finalement porté sur le Néerlandais Ruud Krol comme sélectionneur national. P our les deux prochains mois contre une enveloppe de 40000 euros (l'équivalent de plus de 80000 dinars servis en devises sonnantes et trébuchantes) outre une prime de qualification aussi importante pour une mission à l'issue incertaine certes mais jouable. C'était à prendre ou à laisser nous a-t-on dit. Seulement le problème est à chercher ailleurs. Le technicien néerlandais aura à cumuler, dans un premier temps, les fonctions de sélectionneur national et d'entraîneur du Club Sfaxien pendant la même période. Au cours de laquelle l'Equipe nationale jouera contre le Cameroun entre les 11 et 15 octobre en match aller à Tunis et entre les 15 et 19 novembre en match retour à Yaoundé. Le Club Sfaxien disputera, quant à lui, les demi-finales de la Coupe de la CAF à des dates qui chevauchent avec celles impliquant notre Equipe nationale. Sans oublier les engagements du champion de Tunisie dans la compétition locale. Des rendez-vous à préparer avec tout le sérieux requis. Le technicien néerlandais sera, par voie de conséquences, acculé à faire acte de présence à Tunis et à Sfax. Il reste à Ruud Krol d'allier avec réussite les deux missions avec des dates aussi rapprochées les unes des autres. Sachant par ailleurs, que dans les tous prochains jours, il sera appelé voir contraint d'assister à quelques matches pour superviser les joueurs susceptibles de mériter une place en sélection. Nous lui souhaitons de réussir dans ses deux missions partant du fait que, s'il a accepté ce défi, c'est qu'il est confiant d'aller au bout de son entreprise. Et ce sera tant mieux pour un football tunisien qui a un fort besoin de se refaire une santé.