Finalement et en dépit des efforts louables des uns et des autres de préserver un semblant de cohésion entre les membres du néo-BD des Hammam-Lifois, la discorde a fini par avoir gain de cause avec la « mise à l'écart- démission » ( ?) de Faouzi Zayet. Il faut dire que ce dernier a été très loin dans ses diatribes et attaques outrancières à l'endroit de ses ex-collègues les diffamant sans la moindre retenue. Ce qui lui valut la destitution de son poste de second vice- président, le retrait de la cape de premier responsable technique du football et le passage au statut de simple membre du BD. Une manière très subtile de le pousser vers la porte de sortie de son propre chef car les textes en vigueur n'autorisaient pas le BD à prendre cette mesure coercitive à son endroit. Adel Daâdaâ s'engagea même fermement sur nos colonnes de lui restituer ses 20 mille dinars qu'il avait déversés dans les caisses comme contribution. Suffisant pour que ce dernier présente sa démission en bonne et due forme contre la remise de quatre chèques de 5 mille dinars chacun et échelonnés sur quatre mois. Mais contre toute attente, Zayet se présenta à la banque le jour même faisant fi de son accord avec Fayçal Boucetta et retira la totalité de la somme : 20 mille dinars. Adel Daâdaâ : «C'est choquant» «C'est une attitude qui est des plus choquantes des plus indignes émanant d'un obscur personnage se proclamant à tort un fervent inconditionnel de nos couleurs. En lui remettant les 4 chèques échelonnés, j'avais un pressentiment qu'il ne respecterait pas son engagement mais je me suis fait violence voyant en lui un homme de parole. Malheureusement la réalité en fut tout autre pour ne pas dire plus…Mais pourquoi m'étonner outre mesure de pareil geste du moment que Zayet n'a jamais été un enfant du club, n'y ayant disputé guère plus que 4 petits matches une certaine saison sous forme de prêt de l'ASM de plus il n'a jamais habité à Hammam-Lif mais plutôt à Denden selon eux ». Des remaniements en vue Dans la même lignée de ce départ, d'autres têtes risquent de prendre le même chemin de l'exil nous dit-on avec renforcement du groupe par de nouvelles potentialités connues de tous à Hammam-Lif par leur droiture et leur amour pour le club dont Kamel Khelil, Samir Mouelhi, Elyes Lounis, Fadhel Ben Hamza etc. Par ailleurs Talel Ben Mustapha l'actuel porte parole du club reprendrait probablement son poste de prédilection comme responsable des séniors croyons-nous savoir. Griefs contre le gouvernorat et la mairie A quelque dix petits jours du début officiel de la compétition, aucune contribution financière, aucune aide aux caisses de la part du gouvernorat de Ben Arous et de la municipalité d'Hammam-Lif. Le CSHL étant le seul porte drapeau et l'unique club phare de tout le gouvernorat de Ben Arous, il est donc logique voire légitime qu'il bénéficie de l'entière sollicitude des instances dirigeantes de la contrée. D'ailleurs Adel Daâdaâ n'a pas manqué de tirer la sonnette d'alarme quant à ce mutisme, à ce « désintérêt » troublants à l'endroit de ses couleurs. Désabusé, Il a souligné avec force qu'à ce rythme et au cas où les choses ne bougeraient pas rapidement dans le bon sens, l'avenir du club serait des plus compromis, des plus sombres en dépit de la bonne volonté de tous ceux qui gravitent de près autour du groupe faisant tout leur possible pour sauver les meubles et replâtrer les fissures.