Suite à une plainte déposée par un citoyen libyen selon laquelle il aurait ''payé'' 100 dinars d'avance à une proxénète pour lui faire bénéficier des services ''charnels'' d'une jeune fille, les agents de la Brigade de police judiciaire d'El Omrane, ont usé de leur dextérité pour démasquer la principale accusée et démanteler un réseau de prostitution à El Manar. La proxénète, est une femme qui chapeaute un lieu de prostitution mis à la disposition d'étrangers contre des sommes importantes d'argent, utilisant pour cela les ouvrières de quelques blanchisseries de la région. Le citoyen libyen a déclaré dans le procès-verbal, que la femme en question lui a fixé rendez-vous avec l'une d'entre elles pour l'accompagner chez lui et que cette dernière lui a dérobé un téléphone portable de grande valeur et prit la poudre d'escampette. Se basant sur la description donnée par le libyen de la femme et de la fille qui l'a volé, les agents de la brigade ont vite fait d'arrêter tout le groupe, la femme et deux jeunes filles. Soigneusement cuisinée par les policiers, la femme reconnut qu'elle exerçait bien le boulot de ''proxénète'' ou plutôt ''samsara'' spécialisée dans l'approvisionnement des étrangers à la recherche de prostituées. Elle a avoué qu'elle utilisait pour ces ''missions de charme'' des filles travaillant dans des blanchisseries. Quant aux filles, elles ont déclaré à la police qu'elles s'étaient mises d'accord avec la ''patronne'' pour qu'elles ne se donnent pas aux libyens qui tombent dans le panneau, mais que la femme les a bernées en profitant seule de l'argent investi dans cette affaire par les étrangers.