Tunis Le Temps: Ce fut à l'Ariana que les faits de cette fâcheuse affaire se sont déroulés, et dont les auteurs étaient cinq personnes dont une femme et son époux, inculpés de proxénétisme, prostitution clandestine et complicité. Qu'en était-il au juste ? Apparemment , l'auteur principal peu enclin à travailler, et étant sans ressources et à court d'argent, ne trouva pas d'autres moyens pour sortir de l'état d'indigence où il se trouvait, que de faire le proxénète, en impliquant dans ce pétrin sa propre épouse. Celle-ci ne rechigna pas à l'idée de s'adonner à la prostitution au sein même du domicile conjugal ,allant même jusqu'à entraîner dans cette activité d'autres éléments féminins appâtés par le gain facile. Petit à petit l'affluence de ceux qui visitaient constamment les lieux à la recherche du plaisir, suscita les soupçons des voisins qui finirent par alerter la police. Une descente inopinée des agents de la brigade des mœurs permit à ces derniers, de surprendre les complices en flagrant délits. Outre le maître de céans et son épouse, il y avait deux filles de joie qui reconnurent s'adonner à cette activité depuis un certain temps, à la demande et avec l'accord de l'époux et sa femme, qui prélevaient un pourcentage sur les sommes qu'elles percevaient par les multiples clients. Les époux confirmaient leurs dires et reconnaissaient qu'ils s'adonnaient à cette activité pour gagner de l'argent. Toutefois devant le tribunal , ils se rétractèrent tous, les maîtres de maison affirmant qu'ils avaient invité des amis à dîner, et qu'ils ne s'étaient jamais adonné à cette activité malsaine. L'avocat plaidant l'absence de toute preuve tangible, précisa que lors de leur interpellation ses clients étaient en train de dîner et que la police n'avait enregistré aucun indice prouvant ou indiquant un comportement contraire à la morale ou aux règles de la bienséance.