TUNIS, 12 nov. 2009 (TAP) - Une table ronde sur: «la nouvelle économie dans le programme politique du Président Zine El Abidine Ben Ali», a été organisée, jeudi, à Tunis, par le Conseil économique et social (CES), dans le cadre de la célébration du 22ème anniversaire du changement. M.Sadok Chaabane, président du CES a souligné que la réalisation des objectifs du programme présidentiel (2009-2014) «Ensemble, relevons les défis» qui visent pour l'essentiel à hisser la Tunisie au rang des pays développés, nécessite de concevoir de manière innovante le processus de développement du pays. Il a fait savoir que la nouvelle économie est une économie qui se base, essentiellement, sur le Savoir et l'innovation technologique et accorde un intérêt particulier au dossier du développement régional et au volet environnemental. Sur ce point, il a indiqué que la nouvelle économie tient compte des standards internationaux en vigueur dans le domaine environnemental, notamment en matière de valorisation des ressources naturelles, plus particulièrement l'eau. Les intervenants ont souligné que l'économie du savoir est devenue, de nos jours, un choix incontestable, plus particulièrement en cette période de crise, avec pour corollaire la tendance des pays à explorer de nouvelles sources de production, telles que l'intelligence humaine et les services à forte valeur ajoutée et à forte employabilité notamment des diplômés du supérieur. Les conférenciers ont souligné que la mise en place de la nouvelle économie, ne peut se faire qu'à travers la diffusion d'une nouvelle culture qui se base sur la promotion de l'initiative privée, l'innovation et le compte sur soi. Ils ont indiqué que la Tunisie, forte de la compétence de ses ressources humaines, est habilitée à jeter les bases de la nouvelle économie et est appelée à cette fin, à accélérer les négociations dans le cadre de l'Organisation mondiale du Commerce (OMC), portant sur la libéralisation des services et la circulation des personnes et à développer le partenariat public-privé notamment dans les secteurs de l'électricité, de l'eau et des hydrocarbures. Ils ont souligné l'intérêt qu'il y a à développer de nouveaux services à forte valeur ajoutée, à l'instar des secteurs de la santé, l'ingénierie, la comptabilité, le consulting juridique et les nouvelles technologies, et ce, à travers la création de groupements d'entreprises spécialisées en la matière devant accroître leur compétitivité .