Le ministre de l'Education, Fathi Sellaouti, était dans ses petits souliers hier vendredi 29 octobre, dans le bureau du chef de l'Etat, Kais Saied. Ce dernier s'est indigné de ces dizaines de milliers d'élèves qui ne sont pas sur les bancs de l'école. Il a rappelé que l'enseignement est obligatoire jusqu'à l'âge de 16 ans, en vertu de la Constitution... Il a demandé au ministre de mettre un terme à ce scandale national. Il lui a également demandé de résoudre au plus vite le problème des enseignants suppléants... La cheffe du gouvernement, Najla Bouden, qui était témoin de la furie présidentielle, a certainement pris bonne note. Reste à savoir si elle est outillée pour répondre à la requête du président de la République, en raison de la situation des finances publiques et des autres paramètres que Saied se gardera d'aborder. Les moyens, on le sait bien, ce n'est pas l'affaire du président. Lui il fixe le cap, donne les instructions, après le reste… Fathi Sellaouti également n'a pas moufté, pourtant le ministre a de la ressource et pas toujours pour le meilleur !
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