Plus de quatre jours après sa brusque disparition des écrans radars des tours de contrôle, le Boeing 777 Malaisien, avec ses 239 occupants continue à soulever des questions qui restent sans réponses et à laisser la porte ouverte à toutes les suppositions, même les plus « incroyables ». Quatre jours de recherche avec une armada d'appareils aussi bien aériens que maritimes, n'auront rien retrouvé. Rien de rien, même pas un bout de carlingue flottant entre deux eaux, ni même la moindre nappe de kérosène à la dérive. Les autorités qui ne savent plus où donner de la tête ne veulent, pour l'instant, écarter aucune piste. Elles retiennent trois possibilités ; soit la défaillance humaine, ou la défaillance mécanique, ou même l'attentat terroriste. Pourtant plusieurs éléments ne cessent d'alimenter la polémique autour du sort de l'appareil perdu de vue et de ses passagers. D'abord, les autorités se sont rendu compte que le vol transportait deux iraniens utilisant des passeports volés, sans pour autant que cette « histoire » veuille dire qu'il s'agit de deux terroristes. Il se pourrait qu'ils soient de simples immigrants clandestins. Ensuite, il y a cette « bizarrerie » des téléphones des passagers qui continuent à fonctionner et à sonner, à l'appel de leurs proches quatre jours après leur présumée perte dans les eaux de la mer de Chine. Anecdote confirmée par la compagnie elle-même qui, en appelant l'équipage de l'appareil, perçoivent la sonnerie de la réception de l'appel. Certains passagers restent même toujours connectés au réseau QQ (réseau social chinois). Or, techniquement les gsm des passagers ne devraient plus recevoir d'appel sauf s'ils sont intactes, au sec et à portée d'une antenne relais, c'est à dire à terre, ou au maximum flottant à moins de dix kilomètres des côtes. Finalement, et comme pour ajouter à l'épaisseur du mystère, cette déclaration des forces armées Malaisiennes qui assurent que l'avion a été « capté » plus d'une heure après son supposé crash (vers deux heures du matin), volant vers une autre direction que son plan de vol, à une altitude plus basse que celle prévue, et en ayant éteint son transpondeur. Cette incertitude, ce flou, rendent encore plus intolérable l'attente et le sentiment d'impuissance des parents des passagers portés disparus, qui continuent à appeler leurs proches au téléphone... Au cas où !