C'est la seule explication à donner aux réactions qui ont marqué le match à rejouer entre l'Espérance de Tunis et l'ES de Béni Khalled avant et après son déroulement. Des réactions qui ne font que porter un fort préjudice aux relations entre clubs. Le meilleur exemple est venu, encore une fois, de l'actuel président du C.A.Bizertin qui ne fait que diaboliser l'Espérance Sportive de Tunis chaque jour que Dieu fait. Aidé, faut-t-il signaler, par un vice président qui ne fait que suivre la voix de son maître à travers tous les organes d'information.
Pourtant jamais relations n'ont été, dans un passé récent, aussi excellentes entre responsables bizertins et « sang et or ». Les frères Larbi et Youssef Zouaoui traduisent à eux seuls ces relations qualifiées d'exemplaires à travers les années. Le premier est depuis belle lurette une des pièces de la direction technique des catégories de jeunes de l'Espérance et son cadet Youssef a connu ses meilleurs moments d'entraîneur avec l'équipe senior de l'Espérance à travers les nombreux sacres récoltés en Tunisie, dans le monde arabe et en Afrique.
Mehdi Ben Gharbia ferait mieux de se consacrer à la politique, son nouveau violon d'Ingres et aux débats de l'Assemblée Constituante là où il y a beaucoup mieux à faire. Il vaut mieux laisser la gestion des affaires de l'équipe nordiste à des personnes, et elles sont nombreuses à Bizerte, beaucoup plus
plus rompues que lui aux choses du sport en général et du football en particulier. Ce genre de comportement qui frôle la diffamation est incompatible avec la réputation du Club Athlétique Bizertin, la première équipe à avoir offert un sacre africain au football tunisien grâce à ce but d'anthologie de Hamda Ben Doulet.
Enfin que l'on mette un terme à l'emploi du mot Révolution qu'on utilise à chaque intervention pour mieux faire passer le message. Faut-il rappeler que l'Espérance a été omniprésente avant la Révolution, elle l'est après et le restera car la Révolution fait partie de toutes ses composantes qui n'ont pas de leçons à recevoir de personnes fraîchement parachutées dans la politique.