J'ai honte face à Sonia Dahmani    Washington: Fethi Zouhair Nouri appelle à une révision des méthodes adoptées actuellement par le FMI    Trump se vante d'avoir "calmé la France" sur les droits de douane    La piscine du Belvédère disponible pour les mariages et les manifestations culturelles    Revue de la semaine du 18 au 25 octobre 2024: Le Chef de l'Etat prête serment    Ce pays arabe s'apprête à construire le plus grand bâtiment du monde    Georgina Rodriguez finit à l'hôpital    Renforcement de la coopération bilatérale dans le secteur de l'Industrie entre la Tunisie et l'Arabie Saoudite    Météo en Tunisie : temps stable et pluies attendues la nuit    Saisie d'une tonne de cannabis et de 540 000 comprimés de drogue en 9 mois    Brief régional de la semaine du 18 au 25 octobre 2024: Suspension des cours dans plusieurs gouvernorats à cause des pluies    Vers l'augmentation du tarif des taxis à 2 dinars ?    Séminaire – Politiques Publiques : Vers une gouvernance basée sur les données    Le Chef de l'état préside la réunion du conseil des ministres : «La Tunisie vit une révolution culturelle fondée sur de nouvelles idées et de nouveaux concepts»    La Stip réalise un bénéfice d'à peine 613.906 dinars en 2023    L'ancien international marocain Abdelaziz Barrada est mort à 35 ans    L'Indonésie souhaite rejoindre les BRICS pour renforcer sa position internationale    Tozeur – Travaux d'asphaltage et d'extension du réseau électrique public : Un taux d'avancement de 50%    Circuits de distribution de l'huile subventionnée : Veiller à la stricte application des mesures    Nafti à la Conférence internationale de soutien au Liban : Préserver la sécurité et la souveraineté nationale du Liban    Etude – Tunisie: La sécheresse et la non-satisfaction des besoins en froid pourraient coûter à la chaîne de valeur oléicole    Pourquoi | Ces miséreux qui interpellent !    Zarzis : L'infrastructure laisse à désirer !    Ce soir, sous les voûtes de la Cathédrale de Tunis : Un concert mémorable en vue    Rafik Gharbi, pianiste et compositeur, à La Presse : «Je suis resté dans le produit purement culturel»    L'artiste Lamine Sassi n'est plus : Adieu Lamine, adieu l'ami !    Monde: Britney Spears annonce son mariage, avec elle-même    CAF Awards 2024 : Amanallah Memmiche et Yassine Meriah parmi les nominés    DECES : Mohamed Ridha TLEMSANI    Kaïs Saïed : "Celui qui n'est pas à la hauteur de la responsabilité n'a pas sa place"    Des agences BNP Paribas peintes en rouge : des militants dénoncent un lien financier avec Israël    La hausse des prix du café dans les cafés et buvettes plafonnée à 200 millimes    Riadh Dridi : les élus locaux travaillent activement à faciliter la réalisation des projets entravés    Les grandes dates du 25 octobre : des batailles historiques aux avancées politiques    Horoscope du 25 octobre : que vous réservent les astres aujourd'hui ?    Détails des poursuites judiciaires contre Sonia Dahmani    Evacuation des tunisiens du Liban : Rapatriement de 92 ressortissants tunisiens depuis Le Caire    L'UE peinerait à convaincre la Tunisie et l'Egypte de respecter les accords sur la migration    Mandaté par le Président Kaïs Saïed, Le ministre des AE à Paris aujourd'hui : Concrétiser le soutien de la Tunisie au Liban et à la Palestine frères    Golf- UAE CUP : Un quatuor à Al Ain    Au fait du jour | Maintenance et entretien    L'USBG se relance : Réveil au bon moment    Décès de l'artiste plasticien Lamine Sassi    La chanteuse Sherine Abdel Wahab entre dans le livre Guinness des records    Festival Najaa El Fen du 27 octobre au 2 novembre 2024 à Douz    3 nouveaux ouvrages traduits publiés par l'Institut de traduction de Tunis    La piscine du Belvédère en chiffres    La Fédération de football se sépare de Faouzi Benzarti    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



“J'ai survécu à tout”
Tennis-Djokovic remporte l'Open d'Australie
Publié dans Le Temps le 31 - 01 - 2012

Quoi qu'il arrive à l'avenir, cet Open d'Australie 2012 restera à part dans la carrière de Novak Djokovic. Cette troisième victoire à Melbourne, le Serbe est allé la chercher au plus profond de lui-même, passant près de 11 heures sur le court lors de ses deux derniers matches face à Murray et Nadal.
Novak Djokovic affole les compteurs depuis douze mois. Depuis dimanche, il détient un record. Celui de la conférence de presse la plus tardive de l'histoire des finales de Grand Chelem. Il était 3h40 du matin à Melbourne lorsque le Serbe est venu répondre aux questions des journalistes. Dans une ambiance détendue. "Vous êtes nombreux à être restés. Merci !" "Nous sommes obligés", répond un confrère en rigolant. "Je sais que vous êtes obligés. Mais faites semblant d'avoir envie d'être là!" plaisante Nole, provoquant l'hilarité de la salle. Djoko a toutes les raisons d'être de bonne humeur. Oui, il va se coucher tard, mais c'est pour la bonne cause. Aujourd'hui, plus qu'hier, il figure dans l'histoire du tennis. Et il en est fier. Fier "de faire partie de cette histoire".
Sa plus grande satisfaction, c'est d'avoir surmonté une fin de tournoi incroyablement difficile. Andy Murray, en demies, puis Rafael Nadal, en finale, lui ont tout fait. Mais ils ont contribué à le grandir, à l'installer dans son costume de très grand champion. "Vous savez, je vis pour de tels moments, explique-t-il. Tous mes collègues vous le diront. On travaille dur, on consacre notre vie à notre sport. Et c'est pour vivre de tels moments, pour jouer des finales comme ça." Cette victoire, il la place tout en haut dans son gotha personnel. "Avec celle de Wimbledon, parce que c'est le tournoi que je rêvais de remporter. Mais là, d'avoir joué six heures, c'est incroyable, incroyable, insiste le désormais triple vainqueur de l'Open d'Australie. Rien que de savoir que c'est la plus longue finale de l'histoire, ça me fait pleurer, vraiment."
"Je comprends ce que Rafa ressent"
A chaud, pas sûr que Djokovic mesure ce qu'il vient d'accomplir. Il est juste heureux et soulagé. "Vous ne pouvez pas imaginer, répond-il quand on lui demande ce qu'il a enduré physiquement dans cette fin de tournoi. Ça ne sert à rien de parler de ça. La seule chose qui compte, c'est que j'ai survécu à tout. C'était un effort incroyable de survivre, physiquement et mentalement." Mais à l'instar de Nadal, qui expliquait juste avant avoir apprécié la souffrance ressentie tout au long du match ("de la bonne souffrance" selon les termes du Majorquin), Djokovic a pris du plaisir lui aussi. Et cela va au-delà du dénouement qui lui a été favorable. "Je suis tout à fait d'accord avec lui, confie le Serbe. J'ai peut-être eu un sentiment un peu similaire dans quelques matches, mais rien d'équivalent à ceci. Vous souffrez, vous essayez de faire bouger vos jambes, de vous pousser un peu plus loin, pour un nouveau jeu. Vos doigts de pieds saignent. Tout est exacerbé, mais vous aimez cette souffrance. Alors je suis d'accord avec Rafa."
Evidemment, la victoire aidant, la souffrance passera sans doute plus vite pour lui que pour Nadal. Psychologiquement, surtout. Septuple bourreau de l'Espagnol en autant de finales depuis mars 2011, dont trois en Grand Chelem, Djoko compatit. "J'ai été dans cette position il y a quelques années, rappelle-t-il. J'ai perdu des demi-finales et des finales contre lui et Roger dans des tournois du Grand Chelem. Alors je comprends ce qu'il ressent." Excellent second rôle dans l'ombre de l'imposant duo helvético-espagnol, Djokovic a attendu son heure. Il la vit en ce moment, et l'impose aux autres.
Et ce n'est peut-être pas fini. Il pense déjà à Roland-Garros, où il briguera un Grand Chelem à cheval sur deux saisons. "Je veux bien faire et aller pour la première fois en finale à Paris, prévient-il.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.