Tunis le Temps: C'est toute une bande de malfaiteurs, qui est impliquée dans cette affaire de violences et voies de fait. Les faits remontent au mois de février de l'année écoulée, où quelque dix-sept personnes avaient semé la terreur et la pagaille sur la voie publique dans une région située entre Sfax et Kairouan , connue sous le nom de Kantart-ezzebla. En effet, ils se cachaient derrière les arbres de la forêt avoisinant la voie publique, restant à l'affût des automobilistes, qui étaient surpris de les voir leur barrer la route, brandissant haches, gourdins et couteaux pour les obliger à s'arrêter et les délester de leurs biens. Les véhicules transportant des sacs d'olives, étaient leur cible préférée. Les victimes étaient sérieusement agressées, et rossées de coups avant d'être obligées à se dessaisir tant du véhicule que de son contenu, outre leurs objets personnels, tels les téléphones portables et les portefeuilles. Après quoi, les laissant abandonnées dans un piteux état et prenant possession du véhicule et de la marchandise, les agresseurs prenaient la fuite. Sept d'entre eux avaient été arrêtés, tandis que les autres restaient en fuite. Inculpés de vols qualifiés et association de malfaiteurs, les accusés comparaissant en état d'arrestation ne purent que reconnaître leur forfait, déclarant qu'ils avaient agi par besoin de survivre n'ayant pas de ressources ni d'emploi. Le tribunal, après en avoir délibéré, les condamna à six ans de prison chacun, tandis que ceux qui étaient en état de fuite écopèrent de douze ans de prison chacun , par défaut.