Les pluies qui se sont abattues dimanche dernier sur la région furent très bien accueillies par les agriculteurs de la région à quelques jours du démarrage de la cueillette de la récolte oléicole. « Elles améliorent la qualité des olives affectée par la sécheresse, enrichissent la nappe phréatique et contribuent à la poussée de la végétation pour le cheptel »; disent ces derniers. Ces pluies ont hélas causé des dégâts à l'infrastructure routière notamment au niveau de la localité d'el Khomsi de la délégation d'Oueslatian quand les eaux de ruissellement ont emporté le petit pont sur l'oued el Kouket interrompant la circulation entre Siliana et Kairouan avant d'affecter sérieusement la digue du lac collinaire d'El Kouket qui a failli s'effondrer et inonder la région. Il a fallu l'intervention des services du commissariat régional au développement agricole de la région pour réaliser des travaux urgents pour la fixation de la digue et l'arrivée des services du ministère des travaux publics pour rétablir la circulation. A qui la faute ? La faute incombe à l'étude préliminaire précédant l'édification de l'ouvrage qui n'a pas tenu compte du relief accidenté de la région nécessitant des travaux pour la conservation des eaux et du sol à savoir l'édification de banquettes et la plantation des berges des oueds se jetant dans le lac. Encore faut-il accorder l'intérêt que necessite l'état actuel de cet ouvrage et celui d'El Hroug (qui n'est plus un lac ) pour que de tels accidents ne se reproduiront plus dans l'avenir.