Jamais, peut-être, dans l'histoire de l'O.Béja, un match n'a connu autant d'événements imprévus, insolites. Un match à trois mi-temps, des retournements de situations inespérés et des scénarii dignes des grands films de science-fiction. Irresponsabilité Jamais dans les annales du club, autant d'intrus ne se sont imposés sur le triangle vert lors d'un match officiel en amical même. Les stadiers-supporters, submergés par cette vague humaine, sont quand même arrivés à maîtriser la situation et à faire évacuer tous ces jeunes fans qui au fond, et si on analyse les choses en profondeur, étaient décidés et bien avant la rencontre, d'envahir le terrain pour n'importe quelle raison. Des questions qui s'imposent Dix journées restent à jouer, cela fait 70 matches à gérer pour uniquement la ligue I avec de chocs déterminant la survie de l'un ou l'autre alors quelles décisions fermes va-t-on prendre ? Arrêtons-nous la compétition si les choses dégénèrent dans l'un de nos stades ? Pourquoi attendre qu'une catastrophe survienne pour arrêter la compétition ? Doit-on, quand même, continuer à gérer le championnat journée par journée tout en « avalant » les mille et une couleurs chaque week-end et accepter de faire fi de tous les règlements en vigueur et fermer les yeux sur toutes les entorses en attendant des jours meilleurs ? Cette situation ne pourrait-elle pas créer des antécédents que les membres de la ligue auraient du mal plus tard à gérer ? la décision de ne plus voir notre police dans les gradins est-elle irrévocable et continuerons-nous à compter sur les stadiers-supporters avec tous les risques que cela engendre ? Autant de questions et d'autres qui nous laissent perplexes quant à l'avenir de nos compétitions.