El Gawafel est-elle contrainte à subir les sautes d'humeur de ses joueurs à la veille de chaque match important se profilant à l'horizon ? Ces grèves- pour non perception des salaires- ne font que nuire au rendement du groupe et handicaper la bonne marche du club Le tendon d'Achille du coté de Gafsa est à n'en point douter le volet financier. Très souvent, les joueurs ne parviennent point à recevoir leurs arriérés et manifestent leur mécontentement par des absences plus ou moins longues. L'on se rappelle tous qu'à la veille du match de coupe contre l'Espérance Sportive de Tunis, ils décrétèrent la grève et ne s'entraînèrent que deux petits jours seulement avant la rencontre. Ils perçurent certes leur salaire du mois de septembre après moult interventions... Mais en l'absence des salaires du mois d'octobre, plusieurs d'entre eux manifestèrent leur réprobation en brillant par leur absence aux entraînements du mercredi et du jeudi. Le coach dut piocher dans la catégorie espoirs pour mener à bien un semblant de séance d'entraînement !
Un huis clos fort nuisible Alors que toutes les parties prenantes gravitant dans le giron du club s'activaient à préparer dans les meilleures conditions et à mettre en place la logistique idoine pour recevoir le CSS avec le faste digne à son rang, la sanction tant redouté du huis clos tomba tel un couperet et fut décrétée à l'encontre d'El Gawafel. Logique dans la mesure où certains égarés croyant « bien faire » bombardèrent le terrain de projectiles atteignant dans la foulée l'arbitre assistant du dernier EGSG-EST. Voilà comment le comportement irresponsable de certains pseudo supporters arrive à nuire à leurs couleurs. Car en recevant les clubistes sfaxiens voguant toutes voiles dehors depuis l'avènement de Luka, l'apport indiscutable du public local aurait joué un rôle important quant à la motivation des Gafsiens à se donner à fond histoire d'enrayer la machine sudiste. Mais les choses étant ce qu'elles sont, le comité des supporters local devrait tirer les conclusions qui s'imposent et multiplier les réunions avec ses supporters pour que pareille mésaventure ne se renouvelle plus car le seul perdant dans l'affaire n'est autre que le club.