Les Mésententes conjugales et les cas de divorce sont devenus monnaie courante dans les salles d'audience de tous les tribunaux. Il ne se passe pas un jour sans que l'on assiste à une affaire du genre. L'affaire que nous relatons aujourd'hui dépasse le cadre du simple conflit. Elle dégénère, elle s'amplifie. La haine prend place dans les cœurs au point où l'agression physique devient le seul langage possible. Le mari, n'arrivait plus à admettre la situation dans laquelle il se trouvait. Le couple se querellait à la moindre contrariété. Le tempérament agressif de la dame accentuait la rancœur du mari qui se sentait à chaque fois frustré, voir humilié. Les jours passaient sans qu'une lueur d'espoir ne pointe à l'horizon. Tous les efforts qu'il a déployé pour raisonner sa femme à bien se comporter ont été voués à l'échec. Il finit par demander le divorce. Convoqués pour une séance de réconciliation et malgré les efforts du juge pour que le couple reprenne une vie commune, le mari ne voulait rien savoir. Il maintenait sa décision. Sa compagne n'avait plus de place dans son cœur. Il relatait au juge les détails de toutes les crises d'hystérie qu'il a du subir, l'agressivité qu'elle manifestait à chaque incident, même minime. Le juge leur a accordé une période de réflexion avant de prononcer le divorce. Ayant à peine quitté le bureau du juge, la femme irritée par les accusations qu'elle venait d'entendre, a essayé quand même de faire revenir son mari sur sa décision, elle lui a demandé de lui accorder une autre chance. Rien il était de glace, il ne voulait plus rien entendre. Devant son obstination et son refus catégorique, elle s'est jetée sur lui dans l'enceinte même du tribunal, l'a agressé physiquement, lui causant des blessures au niveau du visage à tel point qu'il a du se faire soigner. Devant cette situation, le mari fort d'un certificat médical lui prescrivant quelques jours de repos, s'est dirigé au poste de police où il a déposé une plainte. Deux personnes présentes ont témoigné en sa faveur. La dame a été interpelée, un procès verbal a été établi. Au cours de l'interrogatoire, elle a complètement rejeté cette accusation. Condamnée à 4 mois de prison ferme en 1ère instance .elle a fait opposition. Traduite de nouveau devant la chambre correctionnelle du tribunal de 1ère instance de l'Ariana en liberté provisoire, elle a nié avoir été l'auteur d'une quelconque agression envers son mari. Le juge lui a rappelé qu'elle a fait l'objet de poursuites grâce à une plainte appuyée par le témoignage de deux personnes ayant assisté à la scène, il lui rappelle également la condamnation qui en a résulté. Rien n'y fait : elle répond au juge qu'elle est innocente et qu'il s'agit d'une accusation calomnieuse. L'avocat a demandé, par l'intermédiaire d'un de ses collègues, le report de l'affaire pour qu'il puisse plaider devant la cour. Son état de santé l'ayant empêché d'être présent. La cour a décidé de reporter l'affaire à la date du 06 octobre.