* Un voleur aux aguets devant les écoles Les faits remontent à la fin de l'an dernier suite à une plainte déposée par un commerçant de la place qui reproche à deux de ses connaissances de lui avoir volé et falsifié plusieurs chèques. Les deux suspects ont réussi selon les dires du plaignant, à encaisser le montant de 50 mille dinars de l'un des chèques en question. Il ne s'en est rendu compte qu'un peu plus tard, c'est-à-dire au moment où il a reçu le relevé bancaire. Il s'est retourné ensuite vers sa banque qui lui a fourni le nom du bénéficiaire. Il s'est avéré alors qu'il s'agit de l'une de ses connaissances en l'occurrence l'un des deux suspects dans cette affaire. Le plaignant ajouta qu'au même moment, la victime n'a pas retrouvé les traces de plusieurs autres chèques et accuse le deuxième suspect de les lui avoir volés. Interrogés, les deux suspects nièrent les faits qui leur sont reprochés et donnèrent une autre version des faits. Ils déclarèrent être, en réalité, des associés du plaignant. Ils travaillent ensemble depuis des années. Ils sont habitués à recevoir des chèques adressés à leur associé. D'ailleurs, l'un des avocats des deux suspects a précisé que c'est une pratique courante dans le circuit bancaire que de présenter à la banque des chèques libellés aux noms des porteurs. Suite à quoi, l'affaire a été soumise au tribunal de première instance de Tunis pour y statuer. Un premier report a été demandé pour avoir l'avis d'un expert afin de vérifier si le chèque a été falsifié. L'expertise révéla, en effet, que le chèque en question était authentique. Seul le nom du bénéficiaire a été ajouté aux écritures principales. Un fait que les avocats de la défense estiment qu'il ne constitue pas un délit. Le tribunal a décidé de renvoyer l'affaire pour délibérations avant de prononcer son verdict.
Un voleur aux aguets devant les écoles Une série de plaintes a été déposée auprès de la police par des dames pour le vol de leurs sacs à main. Elles relataient toutes les mêmes faits. En se rendant à l'école pour emmener leurs enfants, ces dames s'étaient faites piéger par ce truand qui les menace à l'aide d'un couteau et les oblige à lui remettre leurs sacs à main. Toutes les plaintes convergeaient vraisemblablement vers la même personne. Munis de son signalement, les policiers ont procédé au ratissage de la zone, où le voleur se planquait pour commettre ses forfaits. Les policiers ont réussi à arrêter le voleur à proximité de l'école, ce dernier avait pris l'habitude de dévaliser les dames venues pour emmener leurs enfants à l'école. Interrogé, il passa aux aveux tout en donnant le nom de son complice qui s'est avéré être un mécanicien et qui l'attendait à chaque fois pour assurer sa fuite. Il a été également arrêté. Des pièces d'identité ont été saisies chez le mécanicien. Inculpés de vol à main armée et complicité, les deux accusés doivent comparaître devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour répondre de leur forfait.