Tunis-Le Temps : La jeune fille victime en l'occurrence, a déclaré dans sa plainte que l'accusé, un quadragénaire l'avait entraînée chez lui par la ruse pour l'emmener chez lui, en lui faisant croire qu'il allait la présenter à sa sœur. Cependant, elle se retrouva en tête-à-tête avec lui, et après avoir verrouillé la porte de la maison, il tenta de la violer. Cependant, devant sa résistance et ses supplications, il se contenta de procéder à des attouchements sans aller plus loin, tout en la gardant enfermée durant plusieurs heures. Libérée, elle se dirigea au poste de police pour y raconter sa mésaventure. Interpellé, l'intéressé nia complètement avoir fait usage de la ruse ou de la violence à l'égard de la jeune fille qu'il connaissait depuis quelque temps et il avait même décidé de demander sa main à ses parents. Il ajouta qu'elle l'avait accompagné de son propre gré pour rester quelque temps chez lui comme elle l'avait déjà l'habitude de le faire, et qu'à aucun moment il y a eu usage de la violence ou de tentative de viol ou même d'atteinte à la pudeur, à l'égard de la jeune fille, contrairement à ce qu'elle avait prétendu. Inculpé de séquestration et d'attentat à la pudeur, il écopa en première instance de 8 ans d'emprisonnement. Il interjeta appel et comparut dernièrement devant la cour, en maintenant ses déclarations précédentes, données tant au cours de l'enquête préliminaire, que devant le tribunal de première instance. Son avocat plaida l'absence tant de l'élément matériel que moral de l'infraction. Il n'y a aucune preuve tangible de nature à établir l'accusation à l'égard de son client, de manière indubitable. Cependant, la cour, après en avoir délibéré, confirma le jugement de première instance quant à la culpabilité de l'accusé, en ramenant toutefois la peine à 5 ans de prison.