Tunis-le Temps : C'est une affaire dont nous avons relaté les péripéties dans notre éditon d'hier 4 juin 2008, et qui concernait une opération d'escroquerie dont les auteurs étaient deux Africains, qui avaient émis le désir de rentrer en association avec une femme d'affaires. Ils lui avaient même remis une valise contenant la somme représentant leur quote-part, en devises étrangères. Toutefois les billets étaient protégés par un film conservateur qui les voilait entièrement et qu'il fallait enlever avec un diluant. Et c'est là que le bât blesse, car la femme d'affaires devait pour s'en procurer, débourser aux Africains la somme de 150 mille dinars. C'est une broutille, si au retour on récupère plus d'un million et demi de dinars, censé être dans la valise qui lui a été remise. Mais ce n'était qu'un mirage puisque ces billets, pareils à des bouts de papier noir, n'ont jamais retrouvé leur état initial, même après application du fameux produit magique, qui n'était magique en rien ! Accusés d'escroquerie, falsification de devises, faux et usage de faux les deux auteurs principaux condamnés à 10 ans chacun, avaient interjeté appel, comme nous l'avons précisé. La cour après en avoir délibéré ramena la peine de prison prononcée à leur encontre à 5 ans pour chacun d'eux.