Tunis-le Temps : Il était gardien dans un établissement scolaire, et bénéficiait de la confiance de tous d'autant qu'il avait dépassé les soixante-dix ans et qu'il était respecté par tous les élèves et le personnel du collège. Mais le 9 juin 2007, il étonna tout le monde par son comportement inexplicable, qui porta un grave préjudice à une jeune élève âgée de 12 ans. Celle-ci passant devant l'établissement ce jour là, elle voulut se désaltérer, et avait par correction, demandé l'autorisation préalablement au gardien. Toutefois il la rejoignit, et l'obligea sous la violence à se déshabiller, pour procéder à des attouchements, attentant de la sorte à la pauvre enfant qui en fut choquée. Elle quitta les lieux , dans tous ses états, pour aller relater à ses parents sa mésaventure. Le père s'empressa de porter plainte contre le septuagénaire, avec un certificat médical à l'appui. Inculpé, le gardien qui reconnut pourtant les faits incriminés, au cours de l'enquête préliminaire, nia en bloc devant le tribunal. Il déclara qu'il était un vieillard et que ces bassesses ne lui ressemblaient pas. L'avocat de la défense fit remarquer, que les déclarations de la jeune fille n'étaient pas constantes et comportaient des contradictions. Il ajouta que le certificat médical ne relevaitait pas des traces de violence bien déterminées. Il conclut au défaut de preuve pour solliciter l'acquittement de son client. Le tribunal l'entendra-t-il de cette oreille ?