Tunis le temps : Le quarantenaire accusé d'homicide volontaire, déclara que le jour des faits, et alors qu'il rentrait chez lui à Mellassine, il fut interpellé par un jeune homme qui de prime abord , l'avait provoqué, brandissant un coutelas, en le couvrant d'injures, et de propos attentatoires à sa dignité et à celle de sa famille.` Puis se ruant sur lui, et voulant l'atteindre par l'arme blanche qu'il brandissait, il le rata de peu, en laissant tomber celle-ci par terre. L'accusé, profitant de cette situation, s'empressa de ramasser le couteau et d'un geste machinal et irréfléchi il lui porta deux coups à la poitrine, dont l'un l'atteignit directement cœur. Il ajouta qu'ayant constaté que le jeune tomba à terre inanimé, il fut pris de panique, et prit la fuite sans avoir essayé de le secourir. Il soutint toutefois qu'il n'avait pas l'intention de le tuer, et qu'il avait agi, après avoir été provoqué par la victime, dans l'unique but de se défendre. Toutefois le tribunal de première instance de Tunis, n'ayant pas été convaincue de cette version, déclara l'accusé coupable d'homicide volontaire, en lui infligeant la peine de 20 années de prison . Interjetant appel, il maintint sa position devant la cour, soutenant surtout qu'il n'avait pas l'intention de tuer la victime. La cour après en avoir délibéré, confirma la décision, de première instance, tant en ce qui concerne le chef d'inculpation, que le quantum de la peine.