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Samir Allal: La sortie de l'impasse climatique passe par un bouleversement orchestrer de l'ordre géopolitique
Publié dans Leaders le 23 - 09 - 2024

Un ordre mondial pris dans le piège des fossiles: le principe de sécurité peut l'emporter sur l'impératif de croissance
Après les alertes, les conférences scientifiques et diplomatiques, les campagnes de sensibilisation et la lutte contre le déni, l'enjeu climatique est désormais au cœur des relations internationales.
L'avenir des rapports de puissance est profondément dépendant des choix qui seront faits pour lutter contre la catastrophe climatique. Entre la guerre, la paix et le climat, un lien solide est désormais noué.
Agir pour le climat, ce n'est plus agir de façon désintéressée pour le bien d'une humanité abstraite, mais s'inscrire dans des rivalités de pouvoir et défendre la sécurité d'une nation ou d'une alliance entre nations.
Le grand paradoxe de cette situation est que dans la course au «net zéro», il faut arriver en bonne position, entrer en compétition, freiner l'autre, poser ses conditions - et donc potentiellement compromettre la cohérence de l'action collective.
Les lignes de fracture de la politique mondiale tendent ainsi à s'aligner sur l'attitude face à la crise climatique car, contre les géants du pétrole, du gaz et du charbon et contre les Etats-fossiles, chacun se positionne en fonction de ses intérêts immédiats, de ses atouts et de ses faiblesses.
C'est cette nouvelle situation que Pierre Charbonnier (philosophe, proche de Bruno Latour), désigne par l'expression «l'écologie de guerre». (Vers une écologie de guerre: une histoire environnementale de la paix, Ed La Découverte, Septembre 2024).
Pour Pierre Charbonnier «L'écologie de guerre» est une expression qui désigne «le moment où soutenabilité et sécurité n'apparaissent plus comme des injonctions contradictoires mais convergent - au moins dans les discours - pour aiguiller vers une réduction des émissions de gaz à effet de serre».
Pour Pierre Charbonnier, «lorsque l'écologie de guerre émerge, l'ordre énergétique et industriel change moins en raison des alertes scientifiques, des mobilisations sociales ou du sens de la justice que d'impératifs de sécurité et de puissance profondément liés à l'Etat».
Cette nouvelle donne internationale, nous fait entrer dans une logique où la poursuite de la puissance, voire, dans le cas américain, de l'hégémonie sur la scène internationale, s'alimente d'un discours sur la réponse à la crise climatique.
L'entrée des Etats-Unis dans la course au «net zéro» se fait non seulement, pour en tirer les bénéfices économiques et politiques, mais aussi et surtout géopolitiques afin de limiter l'influence du rival chinois déjà très engagé dans l'industrie des énergies renouvelables et de soulager l'exposition du pays aux risques climatiques futurs.
Il faut insister ici sur le fait qu'il s'agit là de discours, d'une stratégie dont, pour l'instant, on ne voit pas les conséquences sur les courbes d'émission de gaz à effet de serre. Les glaciers continuent à fondre, les événements météorologiques extrêmes se multiplient, mais l'entrée de la politique climatique dans le registre du réalisme change néanmoins la donne.
Faut-il alors penser que la puissance sera toujours destructrice et l'écologie toujours impuissante ? Pas nécessairement. Cette quête de la sécurité enclenche «une nouvelle dynamique» dans laquelle chacun entend se protéger et, ce faisant, n'a d'autre choix que de constituer à son tour une menace qui alimente l'insécurité et l'instabilité de l'ordre mondial.
Le dilemme de la sécurité n'a plus tout à fait la même signification que dans le passé, car il devient difficile d'établir une frontière nette entre ce qui garantit simplement notre subsistance et notre niveau de vie, ce qui propulse nos activités, et ce qui compromet notre sécurité et notre avenir.
La notion galvaudée de «transition énergétique» rend nécessaire une réflexion sur les logiques de puissance qui organisent l'ordre mondial
Le pétrole, les ressources fossiles en général représentent la grande majorité de notre approvisionnement énergétique et en ce sens ils soutiennent l'effort productif généralement associé au développement et à la richesse.
Les émissions de gaz à effet de serre et leur cortège de conséquences écologiques, les perturbations du système-Terre qu'elles induisent, s'apparentent plutôt à une capacité de destruction. Pour Pierre Charbonnier, «les énergies fossiles et l'ensemble des facteurs qui mettent sous pression la biosphère terrestre peuvent être considérés comme des armes?».
La démultiplication des infrastructures énergétiques, était considérée comme un facteur de paix, comme un moyen de soulager la montée en tension des rivalités en offrant un dérivatif économique à la volonté de puissance et en créant de l'interdépendance.
Ces mêmes infrastructures apparaissent désormais comme des armes par destination: «Là où nous pensions avoir établi un système de coopération productive, on hérite en définitive d'un système de destruction mutuellement assurée.»
L'ordre mondial se trouve dans un entre-deux tout à fait inédit. Pour une large gamme d'acteurs économiques et politiques, ces énergies sont des facteurs de production à défendre, pour d'autres ils sont des facteurs de destruction à éliminer.
Entre ces deux camps nettement polarisés se trouvent un grand nombre d'acteurs moins facilement identifiables, des Etats, des entreprises, des groupes sociaux, qui attendent de savoir s'ils ont plus à perdre ou à gagner d'une éventuelle décarbonation.
Ce conflit entre ces différents groupes, dont «l'intérêt au statu quo fossile est variable», anime la géopolitique contemporaine et n'est absolument pas tranché. Où, comme l'écrit Bruno Latour dans, Face à Gaïa, «la paix civile entre Etats a été obtenue au prix d'une guerre invisible et totale contre les territoires».
Il nous faut admettre que, pour l'instant, les relations internationales restent captives d'une dépendance aux énergies fossiles: parce que ces dernières représentent un outil économique valorisé, parce que les infrastructures qui permettent de les extraire et de les consommer sont déjà installées et ont une durée de vie très longue, parce que leur circulation établit des interdépendances qui peuvent être stabilisatrices.
Nous devons aujourd'hui endosser l'héritage nocif de cette conception prédominante de la paix, qui se traduit par un climat de plus en plus dangereux et incertain et par une situation où la décarbonation de nos modes de production est à la fois inévitable et pleine de dilemmes. C'est en ce sens que l'ordre mondial est pris dans le piège des fossiles.
L'ordre mondial est désormais étroitement lié à l'accès aux énergies, fossiles en particulier, et plus largement aux ressources naturelles. Souvent dites « critiques », ces ressources correspondent à un enjeu de sécurité pour les Etats, pour lesquels il ne s'agit pas simplement de croissance et de développement économique, mais aussi des conditions élémentaires de leur stabilité, de leur fonctionnement.
Cette dépendance aux fossiles (lock-in fossile) et aux minéraux nous le savons, ne peut pas plus durer. Et pour que cesse, la puissance politique doit se reconstituer en dehors des infrastructures qui la soutiennent.
Un système international émancipé des fossiles est à la fois nécessaire et difficile à construire: la substitution technique est assurée, pas la succession géopolitique
Nous sommes désormais, plongés dans les paradoxes «de la puissance à l'âge climatique» et l'avenir de l'humanité est largement déterminé par le jeu des puissances internationales et par des considérations de sécurité.
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le système international a en grande partie tenu grâce à l'injection des énergies fossiles dans les relations géopolitiques. En offrant un appui au développement économique, à la souveraineté, aux interdépendances, ces énergies ont fonctionné comme «une infrastructure de paix ou d'équilibre».
Bien entendu, cette solidarité de production a été précaire, car pour sécuriser l'afflux de ces ressources, en particulier vers les centres industriels du nord, il a parfois fallu faire la guerre.
Ce rôle «stabilisateur» de l'ordre politique international, attribué aux fossiles est aujourd'hui remis en cause: «Non seulement les critiques de l'ordre international libéral avaient raison de dire qu'il contenait les germes de nouvelles formes de violence, telles que le néo-impérialisme ou le maintien des asymétries de développement globales, mais les risques écologiques auxquels il nous expose sont devenus absolument manifestes et compromettent tout avenir».
La paix fossile n'est ni durable ni soutenable. La catastrophe climatique nous oblige à regarder en face le difficile problème de la coexistence sur une Terre commune. Elle promet des guerres futures et nous devons apprendre aujourd'hui à nous défaire des habitudes de pensée et des institutions qu'elle a façonnées.
À mesure que les risques climatiques se font sentir et que l'industrie fossile perd ce pouvoir stabilisateur si précieux qu'on lui prêtait, un nouveau conflit oppose les acteurs cherchant à accélérer le déclin de «cette bombe à retardement» à ceux qui entendent maintenir le socle fossile de leur sécurité.
C'est toute la complexité du problème qui se pose à nous au XXI° siècle: si la paix fossile est impossible, un système international stable et émancipé de ces énergies est à la fois nécessaire et difficile à construire.
Car, en éliminant des relations politiques mondiales le principal facteur de consensus qui unissait les intérêts, le désordre et la guerre systémiques redeviennent une possibilité crédible.
En d'autres termes, nous savons assez bien quelles technologies et quelles règles sociales permettent de vivre sans fossiles, mais nous ne savons pas exactement quel système international peut être forgé pour assurer le consensus politique qui en découle: la substitution technique est assurée, pas la succession géopolitique.
La boîte de Pandore du conflit, de la rivalité, de la rareté, s'ouvrira donc à nouveau avec l'effacement nécessaire des énergies fossiles. Et c'est pour cette raison qu'il est jusqu'à présent sans cesse ajourné.
Les intérêts politiques ne peuvent pas converger du seul fait de la volonté: il est nécessaire de forger aussi un consensus matériel et écologique
La gouvernance climatique mondiale a paradoxalement fait plus pour révéler aux yeux de toute la difficulté qu'il y a à construire une paix décarbonée que pour nous mettre sur la bonne trajectoire.
C'est la raison pour laquelle, face au libéralisme environnemental idéaliste et consensuel, se développe aujourd'hui un réalisme climatique qui adopte la stratégie du conflit: conflit entre les puissances fossiles et la puissance naissante des intérêts émancipés de ces ressources ; conflit entre les gagnants et les perdants de l'ordre mondial, à la recherche d'une répartition juste de l'effort et des risques.
Ce réalisme est un tournant décisif, dans la mesure où il permet d'envisager que le changement de régime énergétique soit non plus conçu comme un renoncement à la puissance ou à la sécurité - ce que nous pourrons attendre pendant des siècles sans que cela n'arrive - mais comme leur réinvention sur un socle technique et matériel renouvelé. «L'écologie de guerre», développé par Pierre charbonnier est l'expression politique de ce réalisme.
Cette expression ne signifie évidemment pas que l'écologie ait trouvé dans la guerre son mode d'expression privilégié, mais qu'en temps de guerre, le changement de modèle économique et énergétique peut se présenter comme un facteur de mise en sécurité des populations, à court terme comme à plus long terme.
L'abandon des énergies fossiles et, plus généralement, des activités à fort impact écologique ainsi que l'adoption de l'efficacité et de la sobriété sont des facteurs de protection lorsqu'il devient évident que les puissances fossiles, sont prêtes à tout pour préserver leur stratégie politique.
Pour nous mettre à l'abri des menaces existentielles du XXI° siècle, on ne peut plus compter sur une stabilité acquise via une dynamique d'accumulation indéfinie dans laquelle les perdants cherchent à rattraper les gagnants.
«Il faut au contraire penser des formes de puissance subordonnées à un impératif commun, un plafond écologique et climatique global qui fonctionne comme une corde de rappel ultime et transnationale».
À bien des égards, les politiques industrielles de transition consistent à créer un environnement institutionnel favorable à l'investissement dans quelques secteurs critiques pour l'avenir de la planète.
L'Etat joue alors son rôle stratégique, comme il l'a souvent joué lorsque l'allocation spontanée du capital par les acteurs privés ne permettait pas de réaliser des objectifs collectifs de bien-être ou de résister à des chocs exogènes.
En ce sens, on peut dire qu'il s'agit «d'un nouvel âge du capitalisme», comme cela a été le cas du «capitalisme démocratique encadré par le welfare et les services publics dans la période d'après-guerre».
Mais la sécurité étant un bien public, et la puissance publique étant seule habilitée à encadrer les activités qui s'y rapportent, cela «fait logiquement tomber le secteur énergétique dans un espace économique à démarchandiser.»
Dans «l'écologie de guerre», le règne du marché est nécessairement limité, puisque l'impératif de protection de la société est étendu à une partie des activités productives. De plus, le déclin nécessaire des productions non soutenables contraint à fermer des secteurs pourtant rentables (une centrale électrique au charbon par exemple) tout en incitant à l'émergence d'infrastructures qui pourraient ne pas l'être (notamment les infrastructures d'adaptation).
«L'écologie de guerre» doit donc assumer que les impératifs géopolitiques liés à la préservation de la planète «s'imposent aux impératifs économiques classiquement» définis - des choix que l'on pourrait dire «antiéconomiques. Ceux-ci ne sont pas sans risques, comme toute opération consistant à politiser l'économie.»
Le réalisme écologique impose de faire plier les puissances fossiles en engageant le combat sur leur propre terrain, en donnant à l'avant-garde des politiques climatiques les moyens de constituer autour d'elle une large coalition d'acteurs, Etats, forces sociales, industries, capables de faire converger sécurité et soutenabilité.
Ce réalisme ne peut fonctionner sans «un principe de justice», et ce pour une raison très simple: la coalition post-fossile ne pourra advenir et jouer son rôle moteur si elle n'agrège pas un grand nombre d'acteurs qui ont été jusqu'à présent les perdants de l'ordre international.
La demande de développement soutenable issue du Sud global n'est ni une fantaisie, ni un chantage, ni une revanche. C'est la condition concrète pour que les nombreuses nations tenues jusqu'à présent à l'écart des opportunités matérielles non seulement n'adoptent pas le chemin de développement qui a été celui du Nord dans le passé, mais voient leur avenir, leur indépendance et leur sécurité dans les politiques climatiques.
La voie de sortie de l'impasse climatique existe donc, mais elle passe par un bouleversement total de l'ordre géopolitique actuel, encore largement dépendant des ressources fossiles, et donc de la destruction de la Terre.
Comme tout bouleversement, celui qui doit être orchestré ne sera très probablement ni harmonieux ni sans conflits, mais il ne sera pacifique que s'il est amorcé suffisamment tôt.
Pr Samir Allal
Université de Versailles/ Paris-Saclay


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