Marcelo Vieira est un ailier gauche jouant pour l'équipe espagnole du Real Madrid. Le 15 mai, jour de la Nakba, la création officielle de l'Etat au gouvernement nazi-sioniste d'Israël, Marcelo a posté sur son Facebook une photo d'un combattant palestinien avec la phrase: «Mon cœur est avec les Palestiniens qui combattent aujourd'hui Israël». Il a aussi surenchérit : «Je suis chrétien, mais je n'aime pas l'enfer qui se déroule en Palestine et le fait que des enfants soient assassinés. Je veux juste la paix du monde, une paix juste». Deux jours plus tard, l'inattendu s'est produit. La page Facebook officielle de Marcelo a été fermée. Le site officiel du Real Madrid a mentionné que l'administration Facebook a reçu des demandes de la part d'Israéliens de supprimer la page car, selon eux, le joueur avait «incité à la violence contre Israël en soutenant l'intifada palestinienne». Mise à part, l'absurdité de Facebook de supprimer le compte d'un utilisateur en raison d'une manifestation de solidarité à la cause du peuple palestinien; de quel droit Facebook peut supprimer le compte de quelqu'un, sans préavis, pour défendre une question politique légitime? Ce n'est pas la première fois que Facebook supprime les comptes des militants politiques liés à la cause palestinienne ou même liée à la cause basque, aux mouvements sociaux, à la gauche et ainsi de suite. Pression nazi-sioniste ! L'autre absurdité seconde provient de la CBF (Confédération brésilienne de football) est la suspension du joueur de l'équipe nationale du Brésil, peu après son allocution. Est-ce une simple coïncidence? Ou la pression nazi-sioniste? Une page Facebook a été créée pour honorer le joueur et des centaines de personnes lui ont porté des messages de soutien et de gratitude pour sa défense claire de la cause palestinienne. Le Hamas s'est tenu également à saluer le joueur et «son soutien à la lutte palestinienne», «qui prouve que la question palestinienne est un combat humanitaire qui touche tous les êtres épris de liberté à travers le monde». Maradona, Ronaldo, Raul, Kanouté et les autres... Le latéral portugais s'est plusieurs fois manifesté en faveur de la Palestine. Photographié à l'époque où il jouait à Manchester avec le Keffieh, il a participé récemment à une vente aux enchères en faveur des enfants de Gaza. Ronaldo a remis son «Soulier d'or 2011» à une fondation qui aurait elle-même vendu ce trophée pour 1,4 million d'euros aux enchères. La somme a été distribuée pour la reconstruction d'écoles à Gaza. Frédéric Kanouté, le joueur du FC Séville, avait été sanctionné par la Fédération espagnole de football pour avoir montré son soutien aux habitants de Gaza durant l'offensive des forces sionistes en janvier 2009. Le comité de compétition de la Fédération espagnole de football (Rfef) a condamné l'attaquant franco-malien du FC Séville, Frédéric Kanouté, à une amende pour avoir montré, après un but, un tee-shirt en soutien aux Palestiniens. Le montant de l'amende n'a pas été communiqué, mais elle pourrait être de l'ordre de 2.000 ou 3.000 euros, selon la presse espagnole. Ronaldo, la star brésilienne, a, quant à lui, aussi voyagé plusieurs fois en Palestine. Sur ses photos, on peut le voir visitant un centre pour jeunes défavorisés, financé par l'ONU à Ramallah en tant qu'ambassadeur. L'ancienne star du football mondial, Diego Maradona, a surpris les supporters du club émirati d'Al Wasl récemment, en portant un kéfieh, offert par un Palestinien et en criant haut et fort : «Vive la Palestine!» Il a ensuite demandé à ce qu'il soit photographié portant le kéfieh avant sa sortie du stade. Surpris, les présents ont salué le geste de Maradona et l'ont qualifié de courageux. Deux poids, deux mesures ! Lors de la Coupe du monde de football en 2006, des joueurs ghanéens avaient célébré des buts, en montrant des drapeaux sionistes. Ils auraient dû être sanctionnés, mais voici le communiqué de la Fifa à l'époque : un porte-parole de la Fifa a déclaré que le geste de Paintsil ne posait aucun problème à la Fifa : «C'est un peu comme lorsque Ivan Kaviedes de l'Equateur a sorti un masque de son short pour célébrer un but (pour rendre hommage à un coéquipier décédé quelques mois plus tôt Ndlr). Ne donnons pas trop d'importance à ces gestes». L'affaire en est restée là. Cet été, le joueur israélien Yossi Benayoun avait été sifflé et ciblé par des insultes, lors du match amicale de Chelsea contre l'équipe nationale de Malaisie à Kuala Lumpur. Le club de Chelsea, club londonien qui appartient au milliardaire sioniste russe Roman Abramovitch, a porté plainte pour «insultes antisémites». Sous pression sioniste, la Fédération de football malaisienne a présenté ses excuses au joueur israelien...Mais qu'en est-il des insultes, des cris de singes et des chants racistes que subissent les joueurs d'origine africaine? Avons-nous eu systématiquement les excuses des fédérations? Non! Le constat démontre qu'aujourd'hui, des insultes «antisémites» (ou anti-sionistes) valent bien pire que des insultes à caractères raciales ou que des cris d'animaux. De quoi ravir le Crif et son copain Julien Dray de SOS Racisme, défenseurs d'Israël, qui voient là une hiérarchisation respectée. Comme quoi au-dessus, c'est le Soleil...