La deuxième phase du congrès de dialogue national, à l'initiative de l'Union générale tunisienne du travail (Ugtt), se tiendra vraisemblablement début mai prochain. Certaines sources précisent que les travaux du Congrès se dérouleront tout au long de la journée du vendredi 3 mai. Sami Tahri, membre du bureau exécutif de l'Ugtt, chargé de l'information, souligne : «Les consultations se poursuivent toujours au sein du bureau exécutif de l'Ugtt en vue de choisir le lieu où se tiendra le congrès. Nous pourrons opter pour le Palais des Congrès à Tunis qui a déjà accueilli le premier round du congrès le 16 octobre 2012 ou pour le nouveau siège de l'Ugtt au cas où les parties invitées n'y verraient pas d'inconvénient. Quant aux invitations, elles ne sont pas encore lancées. Elles le seront au fur et à mesure de l'évolution des consultations avec les partis politiques, les associations et les organisations professionnelles qui ont déjà pris part au premier round du congrès». Quatre dossiers à l'ordre du jour Quels sont les points qui seront inscrits à l'ordre du jour de la deuxième étape du congrès de dialogue national qui sera organisé, comme tient à le préciser notre source, par l'Ugtt, la Ligue tunisienne des droits de l'Homme et le Conseil de l'Ordre des avocats ? «Quatre dossiers seront soumis à la discussion des participants. Il s'agit, en premier lieu, des points de discorde relatifs à la nature du régime politique à choisir et aux prérogatives qui seront confiées au président de la République et au chef du gouvernement. Ensuite, l'élaboration du nouveau code électoral sur la base duquel se tiendront les prochaines élections législatives et présidentielle. Le troisième volet concernera la mise en œuvre des instances constitutionnelles des médias, de la magistrature et des élections. Le quatrième et dernier axe portera sur la lutte contre la violence politique». Et Sami Tahri d'ajouter : «Les conclusions du congrès seront consignées dans une déclaration finale qui sera soumise à l'Assemblée nationale constituante». Les partis politiques qui ont refusé de prendre part au premier acte du congrès ? «Ennahdha a déjà fait part de son acceptation d'être présente au congrès. Pour ce qui est du CPR, nous allons lui adresser une invitation après consultation avec ses responsables. Quant au mouvement Wafa qui n'était pas encore né lors du congrès du 16 octobre 2012, nous allons prendre contact avec ses dirigeants et voir s'ils peuvent participer. Les autres partis politiques, principalement ceux d'obédience salafiste, ne seront pas de la partie puisque nous considérons qu'ils ne sont pas intéressés par la question démocratique», relève le membre du BE de l'Ugtt.