Les effets psychiques de la période transitionnelle figurent parmi les causes... Des directeurs d'écoles primaires, des inspecteurs, des assistants pédagogiques, des parents, des représentants de la direction régionale de la santé scolaire ainsi que des associations de la société civile dont l'association des parents des élèves de l'école «Graulle» l'association de l'environnement et du développement, la Ligue tunisienne de défense des droits de l'Homme..., ont pris part aux travaux du séminaire régional sur «la violence en milieu scolaire : rapports avec les composantes de la société civile», organisé par la direction du cycle primaire et supervisé par la direction régionale de l'enseignement et qui a eu lieu à Sousse les 17 et 18 avril. Des interventions-débats ont été présentées à cette occasion pour décortiquer les aspects, les causes ainsi que les solutions envisageables pour enrayer ce fléau qui a enregistré une recrudescence phénoménale après la révolution du 14 janvier 2011. Les aspects de violence D'ailleurs, M. Abdelaziz Lasmar — inspecteur des écoles primaires à Sousse — a précisé au cours de son intervention-débat portant sur «La violence à l'école primaire» que parmi les agressions constatées au cours des 10 mois de 2012 (entre mars et décembre 2012), l'on a enregistré un taux de 38% de vols d'équipements des écoles primaires dont des ordinateurs, des robinets, des tuyaux en cuivre..., commis par des intrus-délinquants. sans oublier de mentionner que ces intrus commettent aussi de la casse au sein des salles et du bloc administratif. Parmi les autres formes de violence, il a cité les agressions verbales entre «parents-instituteurs», «instituteurs-élèves» ainsi que les punitions corporelles des instituteurs envers les élèves. Les agressions touchant les élèves entre eux sont minimes (estimées à un taux de 3% au cours de la période précitée). Tandis que les agressions verbales des parents envers les instituteurs constituent un taux de 20%. Parmi les causes de la violence en milieu scolaire, il y a lieu de citer les effets psychiques négatifs de la période transitionnelle que vit le pays et qui a assez duré, le manque de sensibilisation et d'encadrement des parents envers leurs progénitures. Notons que 8 ateliers ont été constitués pour envisager les solutions possibles pour enrayer ce fléau.