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Mieux communiquer pour dynamiser l'emploi
Sfax — Formation professionnelle — Entreprises
Publié dans La Presse de Tunisie le 02 - 12 - 2011

L'Union régionale de l'industrie, du commerce et de l'artisanat de Sfax a organisé, hier, en collaboration avec l'Agence tunisienne de la formation professionnelle, BG Tunisia et le Centre des études et de promotion de l'innovation un atelier débat sur «la formation professionnelle pour le renforcement du programme d'apprentissage».
Notons que ce workshop s'inscrit dans le prolongement d'un partenariat établi entre l'Utica, l'institution de la formation professionnelle et British Gas Tunisia. Il consiste à former des jeunes et à coordonner l'action avec tous les partenaires en vue de les insérer dans la vie économique.
Des chefs d'entreprise ainsi que des formateurs étaient présents pour discuter des problèmes liés à la formation professionnelle, aux attentes des apprentis et aux besoins des employeurs. La première table ronde a été consacrée au placement et à l'encadrement des apprentis au sein des entreprises. La deuxième a été réservée à des groupes de travail sectoriel: construction métallique, aluminium, textile...
M.Faycel Bradi, représentant de l'Utica, a rappelé le rôle de la formation professionnelle : « Aujourd'hui, nous avons besoin d'une main-d'œuvre bien formée, qualifiée, pour répondre aux attentes des chefs d'entreprise. Cet atelier est l'occasion de sensibiliser les hommes de la profession et les représentants de la formation à la nécessité d'un partenariat pour faire le point sur les besoins réels en main-d'œuvre qualifiée».
On parle, aujourd'hui, du droit des jeunes à une formation professionnelle qui réponde aux besoins du marché du travail. Le chef d'entreprise cherche, de son côté, des apprentis bien formés, compétents, et qui représentent une valeur ajoutée pour son activité.
M. Brahim Toumi, directeur général de l'Atfp, n'est pas satisfait de l'état actuel des choses. Il souligne que les composantes de la création d'emplois existent. «Nous avons des centres de formation, des jeunes chômeurs et des entreprises qui demandent une main-d'œuvre qualifiée. Toutefois, la création d'emplois reste inférieure aux demandes. Il existe, donc, un élément qui manque pour dynamiser l'opération. Tout d'abord, il faut améliorer la communication, informer les jeunes des différentes possibilités de formation, discuter avec les chefs d'entreprise et examiner leurs problèmes au niveau du recrutement. Cette étape va permettre de trouver des intérêts communs entre la formation et la profession».
Deux besoins en matière de formation professionnelle dans la région de Sfax ont été exprimés de façon explicite. Il s'agit en premier lieu de la fabrication des meubles, notamment en matière de tapisserie, de peinture et de menuiserie. « Le ministère a essayé de trouver des solutions. La première consiste à moderniser l'atelier de menuiserie du centre Bach Hamba et de créer une nouvelle spécialité, à savoir la tapisserie», explique M. Toumi.
Le deuxième type de formation concerne le secteur de la pneumatique. Les gens du métier présents au workshop ont exprimé leurs besoins en personnes qualifiées dans le domaine de la réparation et autres. L'Agence de la formation professionnelle travaille actuellement avec la chambre syndicale pour monter une filière de formation en cette spécialité.
Les chefs d'entreprise insistent cependant sur le besoin accru d'une main-d'œuvre qualifiée. M. Mohamed Ben Hassan, président de la chambre nationale des artisans du meuble, qui a rappelé que Sfax compte 5 mille artisans sur les 10 mille qui existent en Tunisie, considère que le manque de main-d'œuvre qualifiée est le principal problème du secteur. «Le centre de Bach Hamba est le seul atelier de formation disponible à Sfax en spécialité de menuiserie. Cet atelier est dans un état qui ne lui permet pas de former une main-d'œuvre qualifiée. Le matériel existant est vétuste. Il faut donc commencer par une mise à niveau des différents centres de menuiserie, de tapisserie. Un autre volet de la formation professionnelle doit être amélioré. Il faut améliorer les prestations dans les régions : attirer les jeunes vers la formation professionnelle en réduisant les étapes d'inscription, en veillant aux conditions d'hébergement et en orientant les candidats vers les spécialités demandées», précise M. Ben Hassan.
Dans un autre registre, les formateurs présents au cours de cet atelier ont évoqué le problème de l'exploitation des apprentis dans les ateliers des artisans. Ils soulignent que certains chefs d'entreprise, après la période de stage, refusent d'embaucher les jeunes apprentis, de signer des contrats de travail et de les inscrire à la sécurité sociale.
Dans le même ordre d'idées, le directeur de l'Atfp intervient pour indiquer qu'une année de formation pour un jeune apprenti coûte entre 2 mille et 4 mille dinars, selon la spécialité. Et la création d'un centre de formation professionnel est estimée entre 7 et 7.5 MD. «Les jeunes sont en train de vivre une période de doute. Il faut que les gens du métier agissent et s'approchent de ces jeunes pour les orienter et les aider à choisir la filière convenable. De notre côté, et dans une première étape de décentralisation de la formation professionnelle, nous allons dans les régions pour parler à ces jeunes et déterminer leurs besoins en matière de formation professionnelle».
Rappelons que Sfax compte trois centres sectoriels de formation (cuir et chaussure, électronique et habillement) et 5 centres de formation et d'apprentissage ainsi qu'un centre pour les jeunes filles rurales. Ces centres accueillent 5.210 apprentis. En plus, il existe 39 centres privés d'une capacité de 2.100 apprentis... 50 % seulement de la capacité de formation est exploitée.


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