Cap Bon: La récolte de cacahuètes est en baisse [Déclaration]    Le chef de la diplomatie européenne : « Personne n'arrive à arrêter Netanyahu »    Francophonie : Colloque de clôture de la présidence tunisienne du XVIIIe Sommet    Conseil des ministres : Adoption d'une série de projets de loi, de décrets-lois et de décrets à caractère économique et social    Arp – Proposition de loi relative à l'amendement de la loi électorale : Le Parlement adopte majoritairement la proposition de loi    Lotfi Mraihi : Peine réduite à 6 mois    Express    Un employé du ministère des Finances se soustrait aux impôts et exploite le système de gestion    Télécommunications – Perturbation des services réseaux : Internet 5G, dites-vous !    Lancement du «Mooc Carthage» : Un voyage virtuel au cœur de la Tunisie    Les militants du PDL manifestent pour la liberté    Chef de Tsahal: " Quiconque menace les citoyens d'Israël, nous saurons comment l'atteindre"    Séisme en Turquie : 865 ans de prison pour l'entrepreneur d'un immeuble effondré    Secousse tellurique au gouvernorat de Siliana    85 bombes pour éliminer Nasrallah : Vers un nouveau tournant au Moyen-Orient ?    CAB : Rien que la victoire    CSS : Une évidente marge de progression    Championnat arabe de golf garçons, filles et Dames : La Tunisie, le Maroc et les EAU se partagent les titres    Météo : Pluies attendues sur le nord et le centre, l'après-midi    Vivre heureux avec un cœur malade    Oméga 3 en Tunisie : 5 compléments alimentaires de référence    Pourquoi | Frapper à la bonne porte...    Journée internationale de l'IVG: L'avortement à risque responsable de 47 mille décès par an    «Dust in the wind» de Selim Ben Cheikh à partir du 4 octobre à la galerie Musk and Amber : La peinture, un récit de vie    Interview avec la réalisatrice bosniaque Una Gunjak : «Des moments de vérités»    Installation de Mohamed Ben Slama à La Boîte : Une vision de l'apocalypse    Les ministres des affaires étrangères de Tunisie et d'Oman tracent de nouvelles voies de coopération    Israël confirme l'assassinat de Hassan Nasrallah dans un raid à Beyrouth    12% des écoles primaires privées d'eau potable    Rejet de la libération de Noureddine Bhiri et report de son procès à octobre    Grève et tensions au Maroc : 28 manifestants étudiants en médecine devant la justice    Météo : Températures en légère hausse et pluies attendues dans le Nord    Supercoupe d'Afrique : vainqueur aux tirs au but, le Zamalek remporte sa 5e couronne (vidéos)    La présidence du gouvernement somme les associations à se conformer à un nombre de mesures    La Tunisie déterminée à réduire son bilan carbone    Liban : Tsahal tire sur le QG de Hassan Nasrallah et le rate de peu…    Après 14 ans d'absence, Le prince du Raï Faudel revient en Tunisie    Menace d'annulation pour la Coupe du Monde des Clubs 2025    Maggie Smith, actrice inoubliable d'Harry Potter n'est plus    Où se déroule le match de la Tunisie face aux Comores ?    Cycle 'Le cinéma d'animation en Tunisie' proposé par la cinémathèque Tunisienne    Une initiative pour un tourisme durable en Tunisie, lancement aujourd'hui du Projet TANIT    En direct : plénière du parlement dédiée à la révision de la loi électorale    Sur quelles chaînes suivre les matchs de la troisième journée de Ligue 1 ?    Ambassadrice de Pologne en Tunisie : ''En 2023 notre taux de chômage, est l'un des plus bas de l'Union européenne''    Célébration à Hammamet du Cinquantenaire du décès de George Sebastian    L'Algérie réintroduit le visa pour les Marocains    US Monastir vs Etoile du Sahel : où regarder le match de ligue 1 du jeudi 26 septembre 2024?    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Inflation dans la surenchère
OPINIONS
Publié dans La Presse de Tunisie le 16 - 02 - 2011


Par Adel LATRECH
Dans cette cacophonie de témoignages et d'avis discordants qui, souvent, manquent de justesse et de conformité à cause des écarts observés dans les analyses, les débats sont passionnés et alarmants.
Certaines de ces interventions n'ont pas dérogé au principe et au droit d'être à l'écoute des aspirations légitimes du peuple et de les soumettre à son examen et à son jugement. D'autres, plus audacieuses, n'ont pas hésité à agir avec beaucoup de sincérité face aux multiples périls qui guettent une révolution encore balbutiante. Au plus près des convulsions sociales et politiques qui ébranlent et traumatisent la rue tunisienne, les intervenants ont décortiqué et épluché minutieusement et avec lucidité les problèmes et les difficultés qui ont consumé, à force de corruption et aussi d'incompétence, d'inaptitude et d'incapacité, toutes les forces vives de la nation.
Sur tous les plans, on assiste avec effroi à la déliquescence de pratiquement tous les rouages de l'Etat et des ressources physiques et intellectuelles du peuple. La dictature de Ben Ali a ruiné et mis à plat l'économie du pays. Elle a vidé de toute substance le caractère fondamental de l'esprit du changement. C'est ainsi que l'Etat tunisien a fini par perdre toute crédibilité et a cessé d'être digne de confiance.
Dès sa prise du pouvoir le 7 novembre 1987, Ben Ali et sa clique ont mené un travail de sape pour détruire, par une action progressive et secrète, les fondements de tout le tissu économique du pays. On a découvert avec une grande épouvante le tort fait au bassin minier de Gafsa, M'dhilla, Moularès et Redeyef, de la sidérurgie et d'El Fouladh, de la région de Jérissa et de tous les secteurs de l'activité économique de la Tunisie.
Le tourisme n'échappe pas non plus à tous ces écarts honteux et révoltants. La crise structurelle a frappé de plein fouet ce secteur vital, vecteur d'importants dividendes. L'échec flagrant de la stratégie mise en place après 1987 se manifeste par le recul des entrées. 
Au début des années 1960, la Tunisie, pionnière en la matière, servait de référence aux pays de la rive sud de la Méditerranée. Les Turcs s'inspiraient, en ces années-là, du modèle tunisien et les Marocains suivaient de près les premiers pas du tourisme tunisien.
Aujourd'hui, où en sommes-nous‑? Le retard accumulé, ainsi que la mauvaise gestion d'un secteur pourtant hautement stratégique, nous font envisager l'avenir avec beaucoup d'appréhension. Le Maroc, l'Egypte et la Turquie occupent actuellement un rang dominant en Méditerranée sans risque d'être concurrencés par la Tunisie.
Sur le plan de l'enseignement, arme fatale de l'excellence tunisienne, la situation est désastreuse. La qualité du système dont se prévalaient les Tunisiens a cessé d'être.
L'université tunisienne a dégringolé dans l'échelle des statistiques et ce ne sont nullement les annotations et les rapports du CCI (Centre du commerce international), de la Banque africaine de développement ou de la Banque mondiale ou même du Forum économique de Davos, sur de prétendues performances distillées dans le seul but de nous induire en erreur et de nous faire prendre les vessies pour des lanternes, qui vont nous rassurer. A présent, basta ! Notre patience est à bout…


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.