Congrès international à Tunis de l'endocrinologie, le diabète et les maladies métaboliques : vers une « Déclaration de Tunis 2024 sur la rétinopathie diabétique »    Fethi Zouhair Nouri à Washington: L'économie tunisienne a fait preuve de résilience    Trump se vante d'avoir "calmé la France" sur les droits de douane    J'ai honte face à Sonia Dahmani    La piscine du Belvédère disponible pour les mariages et les manifestations culturelles    Ce pays arabe s'apprête à construire le plus grand bâtiment du monde    Georgina Rodriguez finit à l'hôpital    Car Pro et Sud Extreme réhabilitent le collège de Zaafarane    Renforcement de la coopération bilatérale dans le secteur de l'Industrie entre la Tunisie et l'Arabie Saoudite    Saisie d'une tonne de cannabis et de 540 000 comprimés de drogue en 9 mois    Brief régional de la semaine du 18 au 25 octobre 2024: Suspension des cours dans plusieurs gouvernorats à cause des pluies    Vers l'augmentation du tarif des taxis à 2 dinars ?    Séminaire – Politiques Publiques : Vers une gouvernance basée sur les données    L'ancien international marocain Abdelaziz Barrada est mort à 35 ans    L'Indonésie souhaite rejoindre les BRICS pour renforcer sa position internationale    Tozeur – Travaux d'asphaltage et d'extension du réseau électrique public : Un taux d'avancement de 50%    Circuits de distribution de l'huile subventionnée : Veiller à la stricte application des mesures    Nafti à la Conférence internationale de soutien au Liban : Préserver la sécurité et la souveraineté nationale du Liban    Etude – Tunisie: La sécheresse et la non-satisfaction des besoins en froid pourraient coûter à la chaîne de valeur oléicole    Pourquoi | Ces miséreux qui interpellent !    Zarzis : L'infrastructure laisse à désirer !    Ce soir, sous les voûtes de la Cathédrale de Tunis : Un concert mémorable en vue    Rafik Gharbi, pianiste et compositeur, à La Presse : «Je suis resté dans le produit purement culturel»    L'artiste Lamine Sassi n'est plus : Adieu Lamine, adieu l'ami !    Monde: Britney Spears annonce son mariage, avec elle-même    Daily brief national du 25 octobre 2024: Kais Saïed appelle à un service public renforcé et des réformes durables    Des agences BNP Paribas peintes en rouge : des militants dénoncent un lien financier avec Israël    Kaïs Saïed : "Celui qui n'est pas à la hauteur de la responsabilité n'a pas sa place"    Riadh Dridi : les élus locaux travaillent activement à faciliter la réalisation des projets entravés    CAF Awards 2024 : Amanallah Memmiche et Yassine Meriah parmi les nominés    La hausse des prix du café dans les cafés et buvettes plafonnée à 200 millimes    DECES : Mohamed Ridha TLEMSANI    REMERCIEMENTS ET FARK : Lamine SASSI    Les grandes dates du 25 octobre : des batailles historiques aux avancées politiques    Météo de ce vendredi    Réunion ministérielle : Kais Saïed appelle à un service public renforcé et des réformes durables    Evacuation des tunisiens du Liban : Rapatriement de 92 ressortissants tunisiens depuis Le Caire    L'UE peinerait à convaincre la Tunisie et l'Egypte de respecter les accords sur la migration    Mandaté par le Président Kaïs Saïed, Le ministre des AE à Paris aujourd'hui : Concrétiser le soutien de la Tunisie au Liban et à la Palestine frères    Golf- UAE CUP : Un quatuor à Al Ain    Au fait du jour | Maintenance et entretien    L'USBG se relance : Réveil au bon moment    Décès de l'artiste plasticien Lamine Sassi    La chanteuse Sherine Abdel Wahab entre dans le livre Guinness des records    Festival Najaa El Fen du 27 octobre au 2 novembre 2024 à Douz    3 nouveaux ouvrages traduits publiés par l'Institut de traduction de Tunis    La piscine du Belvédère en chiffres    La Fédération de football se sépare de Faouzi Benzarti    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Taxis individuels : Duel entre autos et motos... et d'autres problèmes à gogo !
Publié dans La Presse de Tunisie le 22 - 02 - 2024

Cinq ans après le lancement du mode de transport individuel, plus connu sous l'appellation de «taxi-moto», la polémique revient au grand jour, avec un nouveau mouvement de protestation lancé par l'Union tunisienne des taxis individuels qui a annoncé l'organisation, le 27 février, d'une nouvelle mobilisation.
Le secrétaire général du syndicat, Faouzi Khabouchi, a prévenu que «les chauffeurs de taxi pourraient être contraints, si leurs revendications n'étaient pas satisfaites, de recourir à la grève générale». L'élément déclencheur de cette protestation réside, selon les «taximen», dans «le manque d'intérêt des ministères de l'Intérieur et du Transport, à l'égard de leurs demandes, malgré leurs multiples correspondances et protestations». Ils se plaignent de ce qu'ils considèrent comme de la concurrence déloyale des motos qui fournissent des prestations de transport public dans les rues de la capitale, à moindre coût, en faisant fi de la sécurité publique.
A titre de rappel, ce service lancé fin 2019, avait bénéficié de l'appui du gouvernement à l'époque, puisque l'un des premiers clients de ce moyen, n'était autre que le secrétaire d'Etat à la Jeunesse, Abdelkoddous Saâdaoui, qui était allé jusqu'à s'afficher, casque sur la tête, en se rendant aux locaux d'une radio de la place. A noter qu'à l'époque, le patron du syndicat des chauffeurs de taxi tunisiens avait, même, appelé à l'usage de la violence à l'encontre de l'entreprise qui avait lancé ce service
Il est utile de mentionner que l'Union tunisienne des taxis individuels n'est pas à son premier conflit avec les autorités pour diverses raisons, sachant que les «taxistes» sont fort «solidaires entre eux».
Gain d'argent pour les uns, gain de temps pour les autres
Maintenant, abstraction faite du dernier mouvement, dont on attend l'issue, le secteur des taxis individuels fait l'objet de conflits cycliques avec les diverses autorités de tutelle. Ainsi, il y a à peine une année, un bras de fer a été réglé, in extremis, entre l'Union tunisienne des taxis individuels et les ministères du Transport et des Technologies de la communication. Objet de la discorde, l'application spécifique de «e-transport» que les deux départements en question voulaient soumettre à des autorisations adéquates.
Puis, il y a eu la question de la prestation des applications sur téléphone portable (smartphone) qui facilitent, certes, la vie du client dans sa quête incessante d'un taxi à toute heure et en toutes circonstances, mais contre le paiement d'un supplément jugé exorbitant.
Or, devant la rareté des taxis, notamment aux heures de pointe, les usagers se trouvent dans l'obligation de recourir à cette pratique. Bien entendu, certains nous diront que les différentes parties trouvent leurs comptes, gain d'argent pour les uns, gain de temps pour les autres.
L'adoption et la généralisation des applications mobiles semblent inévitables, d'où la nécessité de préparer le cadre légal de ces prestations qui s'illustrent, malheureusement, par son absence, alors que du côté syndical, on assure que seul l'Etat est en mesure de délivrer ce type d'autorisation. Résultat des courses, tout le monde est mécontent et tout le monde fait sa guise en ayant recours aux arrangements qui lui conviennent.
«J'ai un client qui m'attend... je vais déjeuner... j'ai une réparation à faire»
D'autres diront, toutefois, que ce service est de plus en plus généralisé à cause du nombre insuffisant de ces véhicules utilitaires dont le nombre est difficile à connaître avec exactitude.
En effet, si le syndicat affirme qu'il n'est pas en mesure de donner le chiffre exact dans le sens même, «l'autorité de tutelle ne divulgue pas l'info». Des chiffres officieux évoquaient, il y a deux ans, le nombre de 17 mille taxis jaunes qui couvrent le Grand Tunis, alors qu'il est d'un peu plus de neuf mille dans le gouvernorat de Tunis, selon un recensement daté de 2018.
On n'oubliera pas certains mouvements revendiquant la hausse des tarifs pratiqués que les taximen qualifient de «très bas comparativement à d'autres pays proches de nous, d'où leur appel à les réviser, notamment, avec les augmentations récurrentes des prix des carburants. Les chauffeurs de taxi vont jusqu'à réclamer la mise en place d'un « comité national du transport, sous la tutelle du ministère du Transport, pour réguler ce secteur exposé à de nombreux problèmes.
Du côté des usagers, il y à dire. Parmi les pratiques répréhensibles de certains chauffeurs de taxi, notamment lors des heures de pointe, dans les embouteillages et dans les centres névralgiques, celles de demander au client, avant de monter, sa destination, pour accepter de le déposer ou pas, en fonction de l'adresse annoncée par ce client malheureux ne sachant souvent que faire d'autres et contraint de subir les desiderata de ces chauffeurs capricieux. Puisque aucun autre moyen de transport public n'est disponible à cette heure et en ce lieu.
En guise de refus «masqué», le chauffeur invoque certains alibis, désormais archi-connus, comme : «J'attends la relève... j'ai un client qui m'attend,... je vais déjeuner... j'ai une réparation à faire...». Un client averti connaît ses droits et sait très bien qu'un taxi, affichant qu'il est libre, est dans l'obligation de le prendre.
En bref, le secteur des taxis individuels a besoin d'une réelle mise à niveau, et ce, sur tous les plans, outre la maintenance d'un parc vieillissant et peu fiable qui affecte à coup sûr la sécurité et le confort des usagers.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.