Des nouveaux blocages ont été constatés, cette semaine, pour la société pétrolière Petrofac à Kerkennah. En effet, à partir de jeudi 1er décembre 2016, c'est un individu isolé qui bloquait les camions, remplis de condensat (gaz très inflammable), réclamant soit un tracteur soit un projet. Et là depuis 3 jours, ceux sont deux couples de diplômés, qui bénéficient déjà de la prime de Petrofac, et qui n'ont pas accepté de ne pas être parmi la première tranche de 30% recrutés par l'Etat suit à la signature de l'accord fin septembre dernier. Ils ont érigé des tentes dans le port pour empêcher les camions de condensat de rejoindre les bacs. Le hic, c'est que si la livraison ne se fait pas, les cuves de stockage ainsi que ses camions sont remplis de condensat, et la société est contrainte de cesser sa production au bout de 5 jours.
En parallèle, cet énième blocage et l'inaction des autorités tunisiennes, malgré leurs promesses de mettre fin à ses arrêts répétitifs et préjudiciables pour la société et l'Etat, est très mal perçu par la société mère à Londres qui ne saisit pas le fait que l'Etat tunisien partenaire n'arrive pas à protéger la société, des blocages d'une poignée de protestataires.
On rappellera que le blocage de la société constitue un manque à gagner de près de 200.000 dollars par jour dont 80% revient à l'Etat tunisien.