Mohamed-El Aziz Ben Achour: Préoccupations des beys et magistère des muftis    Allemagne : Arrestation d'un Libyen soupçonné de préparer une attaque contre l'ambassade d'Israël    Quelles sont les précipitations record les dernières 24 heures en Tunisie ?    Horoscope du 20 octobre : Ce que les étoiles réservent à chaque signe    Météo du jour : Retour des pluies orageuses sur les régions côtières    Ephémérides du 20 octobre : des moments clés de l'histoire    Thameur Bedida poursuivi pour crimes terroristes    Centre de Tunis de la Ligue Arabe: Le Pr Taoufik Ilaoui à l'honneur    Kaïs Saïed prêtera serment le 21 octobre 2024    Samir Dilou liste les violations judiciaires dans l'affaire Bhiri    Belhadj : le PLF 2025 provoquera une hausse de la pression fiscale    Ministère de l'Intérieur : arrestation d'un trafiquant de drogue et saisie d'armes à feu    Enseignement supérieur : La liste des établissements privés agréés pour 2024-2025 dévoilée    Samir Abid : la quantité de café disponible en Tunisie couvre les besoins nationaux d'ici milieu 2025    Kamel Madouri : Le Code des changes sera bientôt révisé    La Tunisie fête le 197e anniversaire de son drapeau    La STB BANK tient ses Journées des agences 2024    Où regarder le Clasico entre le CA et le CSS ?    Plus qu'un chanteur Tunisien, l'autre nationalité méconnue de Lotfi Bouchnak    à quelle heure suivre le clasico CA-CSS ?    Des faits et des chiffres    Business France – Forum du Codéveloppement Numérique : Des perspectives de croissance pour la Tunisie et la France    Pluies intenses à Nabeul: Les agriculteurs soulagés à Beni Khalled [Déclaration]    Forum d'affaires Tunisie-Pays nordiques : La première session fin novembre prochain    Maddouri au bâtiment subsidiaire de la Présidence du Gouvernement : L'égalité des chances dans l'octroi des marchés publics    Pourquoi | Où est le respect du citoyen?    Don d'organes en Tunisie : Pourquoi les Tunisiens sont-ils encore réticents ?    Assassinat d'«Abou Ibrahim» : Ce que l'on sait    Tourisme saharien – Catalogue de « FRAM » pour 2025 : Tozeur et ses oasis attirent toujours les voyagistes    Interview de Mohamed Ali Okbi, Président et Fondateur du Festival «Vues sur les Arts» : Entre révélations et inspirations...    Officiel : Naim Sliti rejoint un nouveau club au Qatar    Sur la plage du Kram, «Flouka Fi Smé» : Un voyage flottant au cœur des récits de vie    Le Chef de la diplomatie en visite de travail en Algérie    Météo : Temps pluvieux et températures en baisse    Attaque ciblée : un drone lancé depuis le Liban touche la maison de Netanyahu    Expo 2025: Comment le pavillon tunisien a été conçu?    19 octobre : De la chute de Carthage aux confins de l'univers    Yahya Sinouar tué au combat : Le Hamas déclare sa détermination intacte face à « Israël »    Béja: Le gouverneur appelle à élaborer une stratégie pour préserver les sites archéologiques    Hand – CACC féminin : sur quelle chaine suivre ASF Sahel – AS Otoho ?    L'EST joue l'ESZ ce dimanche : Une chance pour Azouni !    Guerre à Gaza : Yahya Sinouar tombe en martyr les armes à la main    Un bon coup à jouer pour le ST face à l'ESS : Lancer sa saison à Sousse    Le CA au révélateur du CSS : A l'épreuve du feu    L'INP en pourparlers pour récupérer 11.795 pièces historiques carthaginoises    Les Israéliens confirment l'assassinat du chef du Hamas Yahiya Sinwar    Des robots aspirateurs insultent leurs propriétaires ?    Officiel - Reprise de l'activité des arbitres    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Aram Belhadj : le débat économique doit battre son plein en cette période préélectorale !
Publié dans Business News le 05 - 09 - 2024

Lancer le débat économique en cette période préélectorale est primordial. C'est ce que pense le docteur en sciences économiques, enseignant-chercheur à l'Université de Carthage et expert consultant, Aram Belhadj.

En effet, l'expert a remarqué, jeudi 5 septembre 2024, dans une interview accordée à Walid Ben Rhouma dans l'émission "Le grand Express" sur Express FM, qu'alors que le débat économique devrait battre son plein en cette période, il n'y a rien. Pour lui, le dossier économique doit être le plus grand défi et le plus gros pari des candidats à la présidentielle.
Aram Belhadj a aussi noté que les grands économistes du pays ne participent plus au débat public. Résultat des courses, il y a un manque flagrant de débat économique. Et de marteler que ce n'est pas une accusation de parler d'économie, en affirmant que les économistes purs parlent sans arrières pensées, en se référant à des données tangibles et des références scientifiques dans leur analyse, dans leur travaux scientifiques et dans leurs ouvrages, et qu'ils ont assez de compétences pour exposer leurs opinions.
L'universitaire considère cette absence comme regrettable. Et d'appeler les économistes à participer au débat public et les politiciens à présenter leurs programmes économiques, afin d'en discuter et de bâtir sur eux.

En réponse à une interrogation de l'animateur, Aram Belhadj a précisé que les candidats dans les pays démocratiques présentent en général leur programme des cents premiers jours et qui englobe les mesures d'urgence qui peuvent créer un climat de confiance.
S'agissant de la Tunisie, M. Belhadj a estimé que les candidats doivent travailler sur trois ou quatre points.
Premièrement, la problématique d'approvisionnement du marché, notant que depuis trois ans, la Tunisie souffre de problèmes d'approvisionnement avec le manque et la pénurie de plusieurs produits de base.
Deuxièmement, la problématique est liée au climat général et en particulier le climat d'investissement, en notant que les investissements actuels sont des extensions et pas de nouveaux projets, avec des obstacles législatifs, bureaucratiques, en termes de corruption.
Troisièmement, la problématique liée aux finances publiques, notamment en tranchant sur la coopération ou pas avec le Fonds monétaire international et trouvant les alternatives à son financement et ceux de ses partenaires, le tout sans d'importantes répercussions négatives sur l'économie nationale. Et de noter que les pressions sur les liquidités bancaires comportent, à moyen terme, des dangers inflationnistes, sur la notation des banques de la place, sur la liquidité, le financement des PME, etc.
Quatrièmement, la problématique liée à la relance économique et qui passe nécessairement par le soutien des petites et moyennes entreprises, toujours selon l'expert. Et de noter que faisant abstraction de la contraction de 2020, la moyenne de la croissance est dans les 2,1% et les perspectives de 2024 et 2025 ne dépassant pas les 2%. Or, selon lui, on ne peut pas développement et relancer l'économie avec une croissance de 2% et même avec 3%. Et de marteler, que malgré le climat mondial actuel défavorable, la Tunisie est capable de faire un taux de croissance de 4% ou 4,5%.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.