A L'Agence Tunisienne de la Formation Professionnelle compte 134 centres répartis comme suit : 47 centres sectoriels 60 centres de formation et d'apprentissage 14 centres de la jeune fille rurale 13 centres de formation et d'apprentissage aux métiers de l'artisanat.
Jusqu'au mois de décembre 2007, le nombre total des stagiaires a atteint les 93 796. L'agence dispense une formation dans 361 spécialités impliquées dans les secteurs économiques du pays, l'accent étant particulièrement mis sur la formation en étroite collaboration avec l'entreprise économique (la formation en alternance a dépassé les 80%). Desdites spécialités, on cite entre autres :
l'agriculture le bâtiment et les travaux publics le textile-habillement le cuir et chaussures l'automatisme général l'électricité et l'électronique les fonctions administratives le transport et la maintenance des équipements des travaux publics et de l'agriculture le tourisme et l'hôtellerie l'agroalimentaire les services les métiers techniques et artisanaux.
Néanmoins, l'Agence, dans sa volonté de faire du système de formation professionnelle un mécanisme de pointe à même de répondre aux besoins de l'économie nationale, d'aller de pair avec les nouvelles technologies, et de fournir aux grands projets du pays une main d'uvre qualifiée et des compétences spécialisées, a porté la priorité sur les quatre secteurs suivants :
le bâtiment et les travaux publics la soudure et le montage métallurgique l'électricité, l'électronique et les techniques de communication le tourisme et l'hôtellerie
Aussi, des avantages ont été consentis en faveur des jeunes en vue de les exhorter à la formation dans les secteurs dits prioritaires en leur accordant la dispense des frais d'inscription, la gratuité de la résidence et de la nourriture au sein des centres, une tenue de travail spécifique à chaque spécialité, et même une indemnité destinée aux jeunes issus des familles démunies. Ces données sur la formation professionnelle devaient plutôt faire l'objet d'un dossier dans lequel nous aurions voulu inclure : un entretien avec l'un des responsables de l'Agence Tunisienne de Formation professionnelle, une idée sur l'importance des budgets alloués au secteur, une information sur les grands projets ayant absorbé tel nombre de stagiaires et autres par an, et au moins un reportage (visite) effectué dans l'un des centres de Tunis. Considérant maintenant que l'entreprise économique peut exprimer une demande pressante de compétences spécialisées, l'Agence, uvrant à l'intégration immédiate des ressortissants de la formation professionnelle dans le marché de l'emploi, a conçu un cycle de formation d'au moins six mois dans la branche ciblée, et lequel (le cycle) débouche sur un certificat de compétence dûment reconnu. Malgré d'inlassables sollicitations faites durant la première quinzaine du mois de février dernier auprès du service de presse, il semble que la direction générale ait opposé un refus catégorique à notre demande. C'est sûrement son droit. Mais nous ne comprenons pas que les citoyens tunisiens n'aient pas le droit d'avoir une idée sur l'effort que déploie l'Etat pour résoudre la question du chômage dans notre pays.
Les avantages de la formation professionnelle
Des comparaisons à l'échelle mondiale ont démontré que certains pays ont parfaitement réussi leur régime éducationnel après l'enseignement de base en misant sur la formation professionnelle en tant qu'antichambre et une préparation à l'entreprise économique (il semble que plus de 70 % des élèves s'orientent vers ladite formation). Les plus importants de ces pays sont l'Allemagne, la Suisse et le Danemark qui sont parvenus à maîtriser le phénomène du chômage, le situant, pour la catégorie des moins de 25 ans, à 8 %, cependant qu'en Union européenne cette moyenne culmine à 18,4 %. De surcroît, dans certaines spécialités, l'intégration des ressortissants de la formation professionnelle a parfois frisé les 100 %. Sans compter le fait que le certificat délivré prédispose le ressortissant à monter son propre projet en bénéficiant d'un train de crédits et d'appuis divers, la formation professionnelle a également mis en uvre le baccalauréat professionnel qui permet aux intéressés de poursuivre leurs études dans les branches appropriées de l'enseignement supérieur, ou d'intégrer directement le marché de l'emploi avec les compétences escomptées.
La formation professionnelle destinée aux bacheliers
Les spécialités débouchant sur le profil de technicien supérieur sont :
gestion de la maintenance industrielle automatisme et informatique industrielle maintenance des équipements biomédicaux techniques de conception pour l'industrie électronique techniques de production pour l'industrie électronique télécommunications option informatique emballage et conditionnement contrôle qualité agroalimentaire conception et fabrication des moules et outillages maintenance des équipements de l'industrie plastique industrie plastique assistant chef de chantier forage logisticien de distribution styliste modéliste des industries de l'habillement qualiticien des industries de l'habillement méthodes des industries de l'habillement production des chaussures conducteur travaux en bâtiment conducteur travaux publics climatisation études et méthodes d'ameublement conseiller clients pour centres de contacts comptabilité et finances commerce commerce international
Il va sans dire que chaque centre dispense ses propres spécialités, et que chacune de ces dernières exige telle ou telle branche du baccalauréat.