La Chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis a vu comparaître un adulte d'une quarantaine d'années, accusé d'un crime prémédité, lors de l'audience du lundi 18 mars. D'après les informations contenues dans le dossier de cette affaire qui remonte au 6 juillet 2011, il apparait que l'accusé qui était ce jour là dans un café dans la région d'Ezzahrouni, aurait été informé par l'un de ses amis que son épouse se prostituait et qu'elle a écopé autant que sa sœur de 4 mois de prison. Aussitôt, l'époux s'emporta et perdit son sang froid et se dirigea directement vers son domicile. A son arrivée, ne trouvant pas son épouse au domicile conjugal, demanda à ses enfants où elle pouvait être. Selon les enfants, la mère se trouverait chez sa sœur à Mellassine. Immédiatement il alla la voir pour la questionner sur l'affaire du jugement pour prostitution, seulement, après s'être quereller avec elle à ce sujet, celle-ci demanda le divorce en lui disant qu'elle ne voulait plus vivre avec lui. Au cours de la discussion, l'épouse prit une cigarette et en même temps se déshabilla devant son mari pour lui montrer des parties intimes de son corps sur lesquelles elle avait apposé des ''wecham'' obscènes. A cet instant, le mari sauta au cou de son épouse et l'étrangla puis retira un rasoir et lui asséna 9 coups au niveau du cou. Cela ne lui a pas suffi, au contraire, il s'empara d'une grosse pierre avec laquelle il lui fracassa la tête. Après s'être assuré qu'elle était bel et bien morte, il appela les policiers qui sont venus le cueillir pour l'emmener au poste d'Ezzahrouni. Devant le juge, l'accusé a reconnu tous les détails du crime atroce qu'il venait de commettre en assurant que son épouse avait changé ses habitudes depuis le retour de Libye de sa sœur.