Le magazine ELLE, a publié aujourd'hui un article sur l'affaire du ‘'viol de la jeune tunisienne par des policiers'' qui préoccupe actuellement pas mal de monde, et en particulier la France qui vient d'apporter publiquement son soutien à la victime. Selon la radio ‘'EUROPE 1'', le ministère français des Affaires étrangères souhaite que les poursuites cessent rapidement : ‘'Nous suivons cette affaire avec la plus grande attention et la plus grande vigilance et nous espérons que les charges retenues contre elle, seront abandonnées'', explique Philippe Lalliot, porte-parole du Quai d'Orsay. Nous avons jugé très utile de publier intégralement cet article sur Tunivisions.net : Après avoir été interpellée avec son fiancé par trois policiers puis violée par deux d'entre eux dans la nuit du 3 au 4 septembre dernier à Tunis, la jeune femme de 27 ans est poursuivie pour « atteinte à la pudeur ». Son procès s'est ouvert mardi. Elle a été, avec son compagnon, entendue par un juge d'instruction. Alors que l'avocate du couple, Saïda Garrach, espère que l'affaire sera classée sans suite, la France a apporté son soutien à l'accusée. Le ministère des Affaires étrangères souhaite que les poursuites cessent rapidement, comme le rapporte la radio « Europe 1 ». « Nous suivons cette affaire avec la plus grande attention et la plus grande vigilance et nous espérons que les charges retenues contre elle seront abandonnées », explique Philippe Lalliot, porte-parole du Quai d'Orsay. Le jugement reporté à une date ultérieure Selon Saïda Garrach, interrogée par la chaîne « France 24 », le jugement a été reporté et la décision ne pourrait être rendue que dans les prochains jours. « Le juge d'instruction a également rappelé que ma cliente était accusée d'atteinte aux bonnes mœurs », détaille-t-elle, avant de dénoncer « une procédure qui transforme la victime en accusée ». Le couple risque six mois de prison. A l'issu d'une audition à huis clos, le jeune homme s'est pourtant montré plutôt confiant. « Je suis optimiste », aurait-il déclaré en sortant du tribunal. Plus de 500 personnes s'étaient réunies devant le bâtiment pour soutenir la jeune femme. « Dans mon pays, la police me viole, la justice m'accuse », pouvait-on lire sur une pancarte brandie par la foule.'' Source Philippe Lalliot, porte-parole du Quai d'Orsay