Le juge d'instruction du bureau n°13 du Pôle judiciaire antiterroriste a délivré, aujourd'hui, mercredi 24 juillet 2024, un mandat de dépôt en prison à l'encontre du secrétaire général du mouvement Ennahdha, Ajmi Lourimi, selon ce qu'un membre de l'équipe de défense, l'avocat Saber Al-Obaidi, a déclaré à la TAP. Al-Obaidi a ajouté que les accusations portées contre Lourimi concernent « la fourniture d'un lieu de rencontre aux membres d'une organisation ou d'un accord pour des personnes liées aux crimes terroristes stipulés par la loi, les abritant, les cachant, assurant leur fuit, veiller à ce qu'ils ne soient pas punis pour leurs actes, en plus de ne pas fournir d'informations sur les crimes terroristes. » Conformément aux dispositions des articles 1, 13, 34 et 37 de la loi antiterroriste. Le membre de l'équipe de défense a expliqué que Ajmi Lourimi avait été arrêté le 13 juillet, avec deux autres personnes, Musaab Al-Gharbi et Muhammad Al-Ghanoudi, et détenus après que leur identité ait été vérifiée par une patrouille de sécurité à Borj Al Amri, où il s'est avéré qu'Al-Ghanoudi faisait l'objet d'un avis de recherche, expliquant que la mandat de dépôt à l'encontre de Lourimi est en rapport avec la dissimulation de cet individu. De son côté, le Mouvement Ennahda a exprimé dans un communiqué publié ce matin son « engagement en faveur de la libération du secrétaire général du mouvement, de ses compagnons et de tous les détenus politiques ». Le mouvement a estimé que « l'arrestation d'Ajmi Lourimi » s'est produite après qu'il ait appelé toutes les parties au dialogue, et dans le contexte du mouvement permettant à ses membres et partisans de soumettre des recommandations en faveur du droit de chacun à se présenter, et dans le cadre de la lutte pour les conditions d'élections justes et transparentes », selon ce qui est indiqué dans le communiqué. Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!