Ennahdha a réagi, mercredi 24 juillet 2024, aux mandats de dépôts émis contre son secrétaire général Ajmi Lourimi et contre les dirigeants Mohamed Ghannoudi et Mossâab Gharbi. Le mouvement considère que les accusations proférées contre ses dirigeants s'inscrivent dans le cadre de la répression qui vise les opposants politiques et qui tente de leur barrer le chemin de la présidentielle d'octobre prochain. Il rappelle que l'arrestation d'Ajmi Lourimi intervient alors qu'il appelle toutes les parties au dialogue et qu'Ennahdha a décidé d'ouvrir la voie à ses membres et à ses bases pour accorder leurs parrainages aux candidats qu'ils soutiennent. Ennahdha a enfin appelé à la libération immédiate de ses dirigeants et de tous les détenus politiques, soulignant qu'elle continuera de militer dans ce sens. L'avocate et membre du comité de défense du secrétaire général du mouvement Ennahdha, Ajmi Lourimi, Ines Harrath a annoncé qu'un mandat de dépôt a été émis à l'encontre de son client par le juge d'instruction près le Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme. Pour rappel, le secrétaire général du parti Ennahdha, Ajmi Lourimi, avait été arrêté dans la soirée du samedi 13 juillet 2024. Il était accompagné de Mohamed Ghannoudi et Mossâab Gharbi. L'arrestation de Mossâab Gharbi avait été effectuée en exécution d'un mandat d'arrêt antérieur émis à son encontre par une des autorités judiciaires. Le juge d'instruction principal du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme a émis, hier, un mandat de dépôt à l'encontre de Mohamed Ghannoudi et contre Mossâab Gharbi.
