Suite à la réunion de très haut niveau qu'a eu, ce dimanche matin, le chef du gouvernement avec les hauts responsables sécuritaires et militaires, les ordres ont été donnés pour reprendre la production au niveau des sites pétroliers mis à l'arrêt, hier par les manifestants. De même qu'un impressionnant renfort en agents de la garde nationale et de l'armée a afflué vers le site en question. Un ultimatum a été donné aux manifestants d'évacuer le site avant 22 heures, ce dimanche soir, faute de quoi, l'armée menace d'utiliser la force contre les réfractaires et de les poursuivre en justice. Ces mesures ont suscité la colère des manifestants, ce qui a élevé la tension sur le site, d'un cran. Les citoyens de Tataouine, ont accouru à la rescousse des manifestants dans le désert, en organisant des manifestations qui ont bloqué les artères de la ville. Ils se sont, par la suite, attroupés devant le siège du gouvernorat, en menaçant de l'incendier si les renforts sécuritaires ne sont pas retirés du site d'Al Kamour. La police aurait usé des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.