Les phosphates sont en train de sauver la mise. Cinquième producteur mondial, la Tunisie a vu ces dernières décennies un déclin du secteur des phosphates baisse des prix, non rentabilité, ajournement des projets programmés..Actuellement, à 400 dollars la tonne, l'exploitation minière est désormais rentable. Cette demande, avec un passage de 45 à 400 dollars, va certes réouvrir les horizons et permette aux régions de profiter de ces exportations. Le gisement de Sra-ouertene (le Kef) présente donc un intérêt de premier plan. Cette région, connue pour ses réserves souterraines contient un gisement inexploité depuis longtemps. Ceci, en raison des couts de productions trop élevés. Plusieurs pays, attirés par ce secteur, entrent en lice pour établir un partenariat, ou des investissements privés. Un secteur à fort rentabilité car si l'on juge par les performances réalisées au Maroc en 2008, on ne peut que noter cette constatation : le phosphate ont sauvé la mise. Cette embellie est due aux exportations de phosphates. Le phosphate est très demandé par l'agriculture et les engrais phosphatés redeviennent une matière très demandée. L'Algérie aussi, forte de 2 milliards de tonnes de phosphates en réserve, est aussi en lice. Le minerai, avec le pétrole, le gaz, sont des facteurs de croissance fiables au niveau des exportations. En Tunisie, pays minier depuis plus d'un siècle, on ne compte plus les zones minières : M'dhilla, Rdeyef, Sra-ouertane. Cette région présente un aspect important. En effet, des études faites il y a plus de 20 ans ont démontré une capacité de production importante. Une exploitation à ciel ouvert. D'où la création de milliers d'emplois. La relance des investissements est plus que nécessaire…