Une chose est certaine faisant l'unanimité à Hammam-Lif, le jeune président Adel Daâdaâ quoique fraichement intronisé à la tête des verts, a rendu d'imminents services à ses couleurs. Financièrement parlant, le budget oscillant généralement aux alentours du milliard a fait un saut spectaculaire passant du simple au triple. Tous les employés du club sont payés régulièrement chaque 8 du mois rubis sur l'ongle. L'un des très rares clubs de la place à se targuer de cette qualité dans ce contexte économique étouffant et ce marasme paralysant les caisses des autres écuries. Ennahdha mon doux souci Seulement voilà, Adel Daâdaâ n'est pas disponible à plein temps pour gérer le quotidien de son club, voire pas disponible du tout. Homme important au sein de son parti Ennahdha , il est appelé à être constamment soit dans les arcanes de Montplaisir soit à l'étranger. Ce faisant, les rênes sont au bon soin de Fadhel Ben Hamza, figure de proue de la ville constamment en contact avec Daâdaâ. Refus de la rue Devant cet état de fait, le président à clairement confié à la ronde sa volonté de partir pour se consacrer à ses activités politiques tout en restant très proche du club avec à sa tête Ben Hamza. Assurance également de sa part de continuer à venir en aide financièrement aux caisses comme par le passé. Mais la rue tenant mordicus à Daâdaâ voit d'un mauvais œil ce départ voire le réfute totalement. Pour l'heure, ce dernier est dans l'expectative avec un « oui » mitigé et il est fort probable qu'il finisse par revenir à de meilleurs sentiments en reconsidérant sa position au grand bonheur du tout Hammam-Lif.