Grosse incertitude du côté de la vallée du Boukornine ces derniers jours. Une fois l'affaire du maintien réglée dans le bon sens, voilà que les interrogations de se poser avec acuité quant à l'avenir immédiat du club. Adel Daâdaâ le président en exercice excédé par un cavalier seul à l'exception de la contribution morale et financière de son adjoint Fadhel Ben Hamza est résolu à quitter le navire et à mettre la clé sous la porte. Il faut reconnaître que son rôle prépondérant au sein du parti Ennahdha où il préside la commission du protocole accapare tout son planning et ne lui permet guère d'être omniprésent à Hammam-Lif. Mission dévolue à Ben Hamza qui s'en est acquittée à merveille jusque-là. Mais voilà que ce dernier, critiqué avec virulence et ne partant pas avec tous les suffrages pour avoir appartenu à l'ancienne équipe dirigeante, de clamer haut et fort à la ronde sa ferme intention de partir à son tour. Masse salariale exorbitante Certes Daâdaâ, bon an mal an et contre vents et marées , a toujours tenu ses engagements financiers vis-à-vis de ses employés honorant chaque 8 du mois leurs dus. Mais la masse salariale mensuelle du club est excessivement lourde du fait de la pléthore de joueurs émargeant des caisses sans pour autant avoir joué ne serait-ce une mi-temps avec les verts faute à des recrutements erronés. D'ailleurs le tout Hammam-Lif attend le retour de Dragan de France où il est allé rendre visite aux siens pour y voir plus clair. Au cas où le franco-serbe continuerait à la tête du groupe, il devrait de suite arrêter la liste des partants histoire de dégager des places disponibles et d'alléger la charge financière des caisses. Par la suite, préciser les postes à pourvoir et à renforcer pour la prochaine saison tout en mettant en place dès à présent le programme de préparation des troupes. Pour le maintien de Daâdaâ Conscients de l'importance que joue Daâdaâ dans les rouages du club, les inconditionnels locaux ne veulent rien savoir et réfutent en bloc l'idée de le laisser partir. Homme intègre aux mains propres, dépensant sans compter pour ses couleurs, difficile donc pour eux de s'en séparer aussi aisément. Le hic dans l'affaire selon certains, est son absence de la ville en raison de ses activités professionnelles. Mais c'est un faux problème du moment que ses assistants au sein du BD constamment en contact perpétuels avec lui gèrent avec bonheur la situation et le quotidien des verts.