Le dernier petit galop d'entrainement « officiel » devant les vaillants et non moins courageux sudistes de Bouchemma en coupe a été très bénéfique au groupe avec une attaque enfin retrouvée mettant de la sorte un terme péremptoire à l'inexplicable léthargie ayant paralysé et handicapé la progression des centristes jusque là. Faut-il rappeler que jusque là, la ligne avant centriste a brillé par une inefficacité affligeante annihilant tous les efforts colossaux d'approche du restant du groupe.
Des Clubistes démobilisés ? Dire que l'adversaire de ce soir des protégés de Khaled Ben Yahia file du mauvais coton rimerait avec de l'euphémisme tellement les clubistes tunisois sont tombés en disgrâce suite à leur saison complètement ratée. Se faire éliminer par les modestes divisionnaires de Ksar Helal de Mohamed Mkacher a été le point de non retour, de rupture entre le groupe et ses conditionnels. Ce soir à Gafsa, une réaction fulgurante est toujours possible de la part des tunisois sachant qu'un grand club ne perd jamais deux fois de suite. Oui mais cette notion ne se vérifie plus cet exercice, un simple coup d'œil sur le classement est des plus édifiants avec des ESS, CSS, ST, CA irrémédiablement semés et grandement lâchés par le leader « sang et or ». Ben Yahia a d'ailleurs mis en garde les siens contre une possible réaction des visiteurs. Mais ce qui rassure tout le monde à Gafsa, c'est la forme et surtout l'efficacité retrouvées des pointes locales. Une défense tunisoise qui se fait piéger à trois reprises en coupe à Ksar Helal ne devrait pas en principe poser trop de problèmes insolubles pour les Chouwaya, Kramti, Dardouri, Lachkham, etc.
Les joueurs sont donc extrêmement motivés pour glaner les trois points mis en jeu d'autant que le classement des centristes n'est pas des plus sécurisants. Un voire deux mauvais résultats et les gafsiens de se trouver empêtrés dans de beaux draps en pleine zone de turbulences. Match donc à aborder avec le plus grand sérieux par les locaux décidés à ne rien lâcher à leurs vis-à-vis dans le dessein de fructifier davantage leur capital points en perspective d'une fin de compétition très indécise.Une motivation exacerbée par la promesse d'une prime royale sous la douche de la part du président Nabil Baïr tenant mordicus à mettre un terme au signe indien pourchassant les gafsiens les empêchant jusque là de battre leurs vis-à-vis tunisois. Une victoire sous son règne est le vœu déclaré de Baïr tenant mordicus à entrer dans l'histoire de la grande porte.